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LE DELEGUE ( Evariste Bakayoko )
COURS Dr Assi Raoul
CONCEPTS DE BASE EN PALEOANTHROPOLOGIE
Dr. RAOUL ASSI
ANNEE D’ETUDE ; LICENCE 1 PALEOANTHROPOLOGIE
OBJECTIFS GENERAL DU COURS
Rendre l’étudiant capable de connaitre les différents concepts de base qui ont orienté la construction de l’objet de la paléoanthropologie.
OBJECTIFS SPECIFIQUES DU COURS
1- Etant donné la théorie de l’évolution, l’étudiant sera capable de maitriser sans erreur les six (6) principaux concepts de base développés dans le processus d’hominisation en paléoanthropologie.
2- Etant donné les six (6) principaux concepts de base développés en paléoanthropologie, l’étudiant sera capable de déterminer avec précision la spécificité du le modèle de pensée évolutionniste.
PLAN DU COURS
v INTRODUCTION
I- GENERALITES SUR LA PALEOANTHROPOLOGIE
1-1- Rappel de définition
1-2- Rappel des outils du paléoanthropologue
1-3- Rappel historique sur la paléoanthropologie
II- L’EVOLUTIONNISME EN PALEOANTHROPOLOGIE
2-1- Contexte historique
2-1-1- Origine des espèces
2-1-2- Evolutionnisme
2-2- Les concepts développés dans le paradigme évolutionniste
2-2-1- La sélection naturelle
2-2-2- Le transformisme
2-2-3- L’adaptationnisme
2-2-4- Le gradualisme
2-2-5- Les équilibres ponctués
2-2-6- L’évolution synthétique
v CONCLUSION
INTRODUCTION
L’idée de la détermination de l’origine exacte de l’humanité est une préoccupation aussi ancienne que la conscience de soi, en tant qu’entité spécifique dans le règne animal. D’où la question centrale généralement formulée, en l’occurrence: D’où venons nous et pourquoi sommes-nous si différents des autres êtres vivants de la terre?
Les préceptes bibliques semblaient à priori avoir longtemps satisfait à cette question de l’origine de l’humanité à travers les réponses dogmatiques qu’elles en ont apporté (Dieu créateur de l’univers, est à l’origine de toute vie et créa l’homme à son image). Il s’agit de ce qu’il a été convenu d’identifier comme les « thèses créationnistes » ou « fixistes » privilégiant l’idée de création de toute chose par un être divin. Cependant, des voix discordantes se sont progressivement élevées dans les milieux scientifiques, au regard des nombreuses investigations et découvertes réalisées dans différents domaines scientifiques notamment en astronomie, en géologie et en biologie. Ainsi, ont été mis en relief, des phénomènes évolutifs (réalités matérielles et expérimentales) concernant les origines de l’univers et le phénomène cosmique, le passé et le présent de la terre, les espèces vivantes passées et présentes. D’où l’émergence des « thèses évolutionnistes » qui impliquent l’idée de changement, dans une direction particulière et vers une destination finale.
S’il apparait illusoire de considérer que l’apparition du courant de pensée évolutionniste et ses bouleversements dans l’opinion ont pu laisser l’église sans réactions, il importe de révéler qu’au sein même des milieux scientifiques des divergences ont vu le jour. Coexistent donc depuis lors au sein de la communauté scientifique, des farouches défenseurs des thèses créationnistes (à l’image de Cuvier en France, Virchow en Allemagne) et ceux des thèses évolutionnistes.
Dès son apparition, en tant que science au XIXème siècle, l'anthropologie et plus précisément la paléoanthropologie, s’est inscrite dans le paradigme évolutionniste. Ainsi, a-t-elle exploité les méthodes d’investigations et d’analyses de la géologie, de la biologie et de l’astronomie pour dégager ses propres théories ou concepts explicatifs des origines de l’humanité, à partir des vestiges du passé (ossements, outils, restes d’aliments, productions artistiques…) retrouvées dans les couches terrestres.
Alors quels sont, à partir de l’étude des fossiles, les théories ou concepts de base dégagés par la paléoanthropologie, relativement aux origines de l’humanité ?
Dans la première partie de ce cours, il sera question pour nous, de faire une brève présentation de la paléoanthropologie en rapport avec son objet, son histoire et ses méthodes.
La seconde partie sera consacrée à la mise en relief des différents concepts de base développés dans le cadre de cette discipline, et de la spécificité du modèle de pensée évolutionniste.
I- GENERALITES SUR LA PALEOANTHROPOLOGIE
La paléoanthropologie en tant que discipline scientifique, a bien évidemment un objet et un contenu qui procèdent de multiples controverses épistémologiques. Mais également, elle a une histoire et des méthodes empruntées à des disciplines scientifiques diverses.
1-1- Rappel de définition
Dérivant du grec “Palaios” qui veut dire ancien, “Anthrôpos”, homme et “Logos” signifiant étude, la Paléoanthropologie, branche de l’anthropologie physique, désigne l’étude de l’homme ancien. C’est donc une discipline qui s’intéresse particulièrement aux populations qui nous ont précédés, en s’appuyant essentiellement sur les fossiles. Il importe d’indiquer que les fossiles sont des restes d’organismes, complets ou fragmentaires, trouvés dans les roches (en géologie, on entend par « roche » tout terrain de la croûte terrestre, qu’il soit dur ou meuble). On considère également comme fossiles toutes les traces d’activités dues à des êtres vivants et conservées dans les formations géologiques, comme des traces de pistes ou de terriers.
Inscrite dans une dynamique évolutionniste, la paléoanthropologie s’attache à retracer les chemins de l’évolution humaine à partir de la détermination des différentes étapes qui ont permis d'aboutir à l'homme moderne, Homo sapiens, depuis ses ancêtres primates. Elle ne se limite pas à la seule étude du genre Homo (ergaster, rudolfensis, habilis, sapiens) mais inclut plus généralement tous les membres de la famille des homininés (y compris donc les australopithèques qui ne sont pas, à proprement parler, nos ancêtres).
La paléoanthropologie traite donc de la diversité biologique de l’homme dans le temps. Les mécanismes explicatifs de cette diversité sont les mêmes que ceux qui régissent la diversité humaine dans le monde. Ce sont les mécanismes de l’évolution biologique communs à tous les êtres vivants.
La paléoanthropologie moderne inclut, avec les études anatomiques des squelettes fossiles (la systématique), celles des animaux qui leurs sont associés (la paléontologie), des couches sédimentaires qui les contiennent (la géologie), ainsi que toutes les informations permettant de reconstituer le milieu et l’environnement dans lequel vivaient ces Hominidés (paléoécologie). Bien qu’elle travaille essentiellement à partir de l'étude des fossiles, la paléoanthropologie recourt également à d'autres approches, comme celle de la primatologie.
Etudier l’évolution humaine nécessite de solides bases de connaissances dans d’autres sciences naturelles et biologiques qui constituent, en effet, les véritables outils du paléoanthropologue. Mais il importe avant toute chose de rappeler brièvement l’histoire de la paléoanthropologie.
1-2- Rappel historique sur la paléoanthropologie
Dès la plus haute antiquité, l'Humanité s'est penchée sur ses origines, comme en témoignent les mythologies antiques, de l’Égypte à la Grèce, ou encore le monument mégalithique de Stonehenge (Wiltshire, Angleterre) édifié il y a près de 5 000 ans : tous ont tenté de tresser, entre les dieux et les hommes ou le ciel et la terre, un fil ininterrompu. La Bible elle-même, avec la Genèse, racontera la naissance de l’homme et, à partir de Noé dressera la « généalogie des nations ».
En 1650 l’archevêque Husser, se basant justement sur les écrits bibliques, prétendait qu’Adam et Eve avaient été créés il y a 6.000 ans en même temps que la terre. 200 ans plus tard, ces idées changent car on commence à découvrir des fossiles humains et à chaque nouvelle découverte de fossiles majeurs, on a reconsidéré l’ancienneté de l’origine de l’homme qui devient de plus en plus reculée dans le temps.
Depuis la première découverte authentifiée d’un homme fossile, faite par le Liégeois Schmerling en 1829, et surtout depuis les travaux magistraux de Darwin sur l’origine et l’évolution des espèces (publiés en 1859), les datations relatives à l’apparition de l’homme n’ont cessé de reculer dans le temps et les modalités de l’évolution humaine se précisent.
Aujourd’hui, on sait que nos ancêtres, les pré-australopithèques, ont au moins 6 millions d’années (Ma) et on est loin des 6.000 ans avancés au 17ème siècle!
Quelques grandes dates sont donc à retenir dans la reconstitution de l’histoire de la paléoanthropologie :
1829: Première authentification d’un homme fossile par Schmerling, professeur d’anatomie à l’Université de Liège. On a su plus tard qu’un de ces fossiles était néandertalien.
1856: Première description d’un néandertalien trouvé en Allemagne, à Neandertal.
1859: Charles Darwin publie « The origin of species ».
1891: Première découverte d’un Homo erectus: le pithécanthrope de Java.
1924: Première découverte d’un australopithèque : l’enfant de Taung (Afrique australe).
1974: Découverte de Lucy, une espèce d’australopithèque archaïque (Éthiopie).
2002: Découverte du pré - australopithèque Toumaï (Tchad)
1-3- Rappel sur les outils du paléoanthropologue
Les outils, dans cette partie du cours, font référence aux connaissances scientifiques de base essentielles aux investigations et analyses du paléoanthropologue. Il s’agit de la génétique, de l’anatomie comparée, de la géologie, la paléoécologie humaine.
1-3-1- La génétique
a- Les bases génétiques
Pour comprendre le phénomène de l’évolution, les fondements génétiques sont indispensables. ADN, chromosomes, divisions cellulaires, gamètes, lois de Mendel, sont autant de notions sur lesquelles l’on s’appuie. Actuellement, les chercheurs tournent leur attention vers l’embryologie, et plus particulièrement vers les gènes HOX du développement (encore appelés gènes «architectes» ou gènes «chefs d’orchestre») car ils commencent à livrer beaucoup de réponses à nos questions sur les mécanismes de l’évolution.
En effet, les gènes HOX agissent sur le développement embryonnaire (jusqu’au stade post-natal) en donnant la position et l’identité des cellules du tube neural, de la colonne vertébrale, des membres, des glandes mammaires, du pelage… Le décalage d’un couple de gènes HOX a pour effet singulier de faire disparaître les membranes sur les nageoires chez certains poissons, ce qui pourrait suffire à expliquer l’apparition des premières pattes chez les amphibiens…
L’information du génome guide la synthèse des protéines et la formation d’un individu. Lorsqu’on aborde l’évolution biologique, on passe du niveau de l’individu au niveau des populations.
b- La génétique des populations
La génétique des populations permet de comprendre comment les phénomènes évolutifs se succèdent dans le temps. Ils s’observent au fil des générations.
Dans toutes les espèces vivantes actuelles y compris chez l’homme, l’on observe des changements des fréquences géniques d’une génération à la suivante et donc l’évolution des espèces.
Les principaux changements sont dus aux mutations, à la sélection naturelle, au hasard et aux migrations.
1-3-2- L’anatomie comparée
Un outil principal du paléoanthropologue est l’anatomie comparée dont le fondateur est Georges Cuvier (1769-1832). En comparant les ossements fossiles aux espèces actuelles, on peut mettre en évidence ce qui les rapproche ou les différencie. On arrive ainsi à discerner des parentés entre groupes d’êtres vivants, à voir comment ils ont évolué au cours du temps et comment ils ont divergé les uns des autres.
1-3-3- La géologie
Le premier souci du paléoanthropologue est de situer dans le temps les fossiles qu’il découvre. Ceci, dans la mesure où en paléoanthropologie, une découverte ne prend de sens que lorsqu’elle est datée. Pour cette raison, l’intérêt pour la géologie s’oriente plus particulièrement vers ses méthodes de datations. Deux méthodes de datations sont principalement utilisées en géologie à savoir, la dation relative et la datation absolue.
a- La datation relative
La datation relative regroupe l'ensemble des méthodes de datation permettant d'ordonner chronologiquement des événements géologiques ou biologiques, les uns par rapport aux autres. En d'autres termes, on établira lequel, entre deux corps géologiques, est le plus jeune ou le plus vieux, sans aucune connotation d'âge absolu qui serait exprimé en nombre d'années.
- Ø La stratigraphie
Cette méthode repose sur l’étude des strates (ensemble sédimentaire ou volcanique délimité par deux surfaces plus ou moins parallèles qui correspondent à des discontinuités ou à des changements de composition) ou couches qui se superposent au fur et à mesure du temps. Elle part des principes que :
- Lorsque des sédiments se déposent, ou qu'il y a une succession de coulées volcaniques, la strate située le plus bas sera plus vieille que celle qui se trouve au-dessus (principe de superposition).
- Bien que la base d'une strate soit plus âgée que son sommet, on considère qu'elle a le même âge sur toute son étendue même si sa composition change (principe de continuité).
- Un événement (intrusion magmatique, faille, plissement, discordance, érosion) qui provoque un changement dans la géométrie des roches est postérieur à la dernière strate qu'il affecte et antérieur à la première strate non affectée (principe de recoupement).
- Les morceaux de roche inclus dans une autre couche sont plus anciens que leur contenant (principe d’inclusion).
- Ø La biochronologie
Chaque époque identifiée de l'histoire de la Terre possède ses propres espèces animales, sa propre flore. On peut ainsi, pour chaque espèce et suivant son degré d'évolution, déterminer à quelle époque elle vivait. La découverte d'ossements dans une couche archéologique peut rapidement être datée par la proximité d'autres espèces animales ou de plantes dont on connaît l'âge.
- Ø La typologie
Le postulat de départ est simple : la forme d'un objet usuel évolue dans le temps sous la pression des modes, des techniques, des habitudes artisanales. Ainsi la découverte d'une poterie, d'un silex, peut être datée par comparaison avec des objets de même type précédemment identifiés.
b- La datation absolue
La datation absolue permet de déterminer l’âge des roches et des fossiles, elle permet de mesurer la durée des phénomènes géologiques, elle a permis de situer dans le temps, l’échelle stratigraphique.
- Ø La radiochronologie
Cette méthode est fondée sur l’étude des éléments radioactifs, des roches, des minéraux de ces roches, et des fossiles, ces éléments radioactifs ont été incorporés au moment de la formation de la roche. On a mis en évidence que les éléments radioactifs instables avaient des taux réguliers de désintégration et pouvaient ainsi constituer des « horloges » virtuelles des roches de la Terre qui les contiennent.
- Ø La datation au carbone 14
La datation par le carbone 14, dite également datation par le radiocarbone ou datation par comptage du carbone 14 résiduel, est une méthode basée sur la mesure de l'activité radiologique du carbone 14 (14C) contenu dans de la matière organique dont on souhaite connaître l'âge absolu, à savoir le temps écoulé depuis sa mort.
- Ø L’hydratation de l’obsidienne
Cette méthode est employée pour calculer les âges en années, d’objets fabriqués en obsidienne (éléments principaux : silicium, oxygène et calcium) ou de verre volcanique récents, en déterminant l’épaisseur des couches (hydratées) produites par la vapeur d’eau qui a diffusé dans le verre lorsque sa surface a été exposée pour la première fois à l’air (fracture du verre volcanique, ou sculpture pour les objets). La méthode de l’hydratation de l’obsidienne est applicable à ces types de verres vieux de 200 à 200 000 ans.
Aussi, à partir d’un simple échantillon d’obsidienne, peut-on souvent remonter à l’éruption d’origine et retracer la vie d’un volcan. Les archéologues utilisent aussi cette information pour reconstituer les réseaux d’échange des premiers marchands qui faisaient le troc de haches de pierre.
- Ø La thermoluminescence
Cette méthode utilise le phénomène des radiations ionisantes naturelles. Celles-ci peuvent créer des électrons libres dans les minéraux qui sont piégés dans des défauts de leur structure cristalline. Ces électrons piégés s'échappent par thermoluminescence lorsqu'ils sont chauffés à une température inférieure à celle de l'incandescence. En enregistrant la thermoluminescence d'un minéral qui a été exposé à un niveau de radiation constant, le dernier drainage des électrons piégés peut être ainsi daté sur plusieurs centaines de milliers d'années. Pour dater de la poterie, par exemple, le spécimen est chauffé : il restitue alors par thermoluminescence l'énergie qu'il a stockée dans ses défauts cristallins depuis le moment où il a été cuit.
- Ø La dendochronologie
Cette méthode biologique est basée sur l'étude et la lecture des cernes de croissance des arbres. En effet chaque année l'arbre pousse différemment suivant la température, l'humidité (ou la sécheresse) et plus généralement la météo. Les cernes sont donc plus ou moins épaisses et on a donc pu établir une chronologie de référence.
2-4- La paléoécologie humaine
La paléoécologie est l’étude de l’écologie du passé. C’est une discipline scientifique étroitement liée aux sciences géologiques et biologiques. Elle a pour objet l’étude et la compréhension des relations entre les organismes fossiles et l’environnement dans lequel ils vivaient. La paléoécologie humaine a donc pour objet la reconstruction des écosystèmes anciens dans lesquels ont vécu les hominidés. Elle suppose une intégration de toutes les connaissances concernant l’histoire détaillée de la terre, des animaux, de la répartition des végétaux, du climat au cours des derniers millions d’années.
Les reconstitutions de l’environnement doivent tenir compte de toutes les transformations qu’ont dû subir les organismes au cours de la fossilisation. Les processus de transport, de redépôt ont parfois mélangé les organismes de plusieurs écosystèmes dans le même paléoécosystème. Toutes ces distorsions doivent être détectées ; tel est l’objet des études taphonomiques.
Au quaternaire (dont le début remonte à 1,64 Ma, est caractérisée par des successions de périodes glaciaires), pour les derniers 20.000 ans les reconstitutions de l’environnement végétal sont principalement fournies par l’étude des pollens fossiles, préservés dans les tourbières des lacs, celles des macrorestes végétaux, graines, fruits, bois, préservés dans les sites préhistoriques. Pour les époques plus anciennes et les régions tropicales, il est exceptionnel que les pollens fossiles soient conservés, les recherches, dans ce domaine, sont peu avancées. L’environnement est souvent reconstitué d’après l’étude des faunes fossiles, certes abondantes, mais dont de nombreuses espèces ont aujourd’hui disparu.
II- L’EVOLUTIONNISME EN PALEOANTHROPOLOGIE
Rappelons que dès son apparition, en tant que science au XIXème siècle, l'anthropologie s’est placée dans le paradigme (modèle théorique de pensée qui oriente la recherche et la réflexion scientifiques) évolutionniste, relativement à la détermination des origines de l’humanité. Se démarquant ainsi des courants de pensées philosophiques ou religieux qui prévalaient depuis de longues périodes, l’évolutionnisme privilégie l’idée d’un processus continu partant d’un point de départ ancestral préhominien vers une destination finale, l’homme actuel. A cet effet, différents concepts de bases formulés en paléoanthropologie, tentent d’expliquer les modalités de cette évolution au regard des découvertes en géologie et en biologie. Mais avant d’aborder lesdits concepts, nous jugeons opportun de jeter un bref regard sur le contexte historique de la théorie de l’évolution.
2-1- Contexte Historique
Le contexte historique dans l’approche de l’évolutionnisme, dans ce cours, prend en compte la progression des modèles de pensée liés à l’origine des espèces et la genèse de l’évolution.
2-1-1- Origine des espèces : Du fixisme au transformisme
Le monde vivant a été considéré jusqu’au XVIIIe siècle comme immuable. En effet, jusque là, pour les sciences, les générations se succédaient dans une continuité des espèces et sans changements. Cette conception correspond aussi à la vision du monde développée dans le livre de la Genèse, et partagée par les trois grands monothéismes. Seules quelques exceptions affirmeront une certaine transformation des êtres. Ainsi, déjà au VIe siècle avant notre ère, Anaximandre s’interroge sur l’origine de la vie. De ses observations des fossiles, il admet que les êtres se modifient. Héraclite semble partager cette opinion en affirmant que tout se meut et que les êtres sont perpétuellement en devenir. Certes il ne s’agit pas encore ici de réflexions évolutionnistes mais la question est posée.
Le XIVe siècle de notre ère voit naître le penseur Ibn Khaldoun. Certains de ses relecteurs voient en lui un évolutionniste avant l’heure. Toutefois, ceci est relativiser car il n’était pas à proprement parler un scientifique mais un observateur et un commentateur. Il observe la transformation des êtres et la réinterprète à la lumière de sa foi pour conclure à un créationnisme évolutionniste. Ceci en mettant l’homme au sommet de la création tout en faisant une allusion au lien « homme – singe ». Jérôme Cardan (1501-1576), médecin constate la transformation des espèces en s’appuyant sur l’observation du chien et du loup. Tandis que Lucilio Vanini est brulé vif en 1619 pour avoir affirmé une possible origine animale de l’homme.
Les quelques exemples mentionnés ici montrent combien l’idée de transformation ou d’évolution du vivant était marginale. L’opinion majoritaire étant celle d’un fixisme né des monothéismes abrahamiques qui voient en Dieu, le Créateur. La véritable naissance de l’idée d’évolution se fera au XVIIIe siècle.
En effet, la volonté de découvrir les lois de la nature sera alors à son apogée. Les précurseurs en la matière seront sans nul doute Maupertuis (1698-1759) et Buffon (1707-1748). Le premier est un généticien avant l’heure. En effet, il affirme que père et mère ont la même influence sur l’hérédité. Il observe la transmission d’anomalies mais en reste à une conception essentialiste de l’espèce. Georges Buffon conserve lui aussi l’idée de l’espèce essentialiste. Il est le premier à mettre en évidence le lien étroit entre l’espèce et son environnement. Il suggère que l’environnement modifie les organismes. Certaines modifications peuvent être transmises par l’un ou l’autre des parents. En liant, l’influence de l’environnement et la transmission des caractères, Buffon établit une première ébauche de théorie de l’évolution. Toutefois, il ne développe en aucune manière les raisons d’une telle éventualité. Une des grandes difficultés se trouve dans la datation de la terre. En effet, celle-ci n’aurait que 75 000 ans selon Buffon. Comment l’évolution telle qu’il la décrit peut-elle avoir lieu en un laps de temps aussi court ?
C’est un disciple de Buffon, Jean Baptiste de Monet (1744-1829), plus connu sous le nom de chevalier de Lamarck, qui propose une théorie cohérente de la modification des espèces. Ce naturaliste chevronné, est spécialisé dans l’étude des insectes et des vers mais est aussi attiré par la botanique. On lui doit notamment d’avoir forgé le terme de biologie qu’il conçoit comme la science qui étudie la totalité de la vie, animale et végétale. La postérité retiendra surtout de lui sa théorie évolutionniste. Lamarck nuance le propos de Buffon concernant l’environnement et son rôle sur la modification des espèces. Ainsi, ce sont les changements dans l’environnement qui amènent les modifications de l’individu. Ce dernier doit modifier ses habitudes afin de s’adapter à son nouveau milieu. Nous avons tous en tête les schémas concernant l’allongement du cou des girafes par la raréfaction de leur nourriture au sol. Ces nouvelles habitudes donnent naissance à de nouveaux mécanismes permettant l’émergence de nouvelles espèces. La théorie de Lamarck se résume souvent à l’idée de la transmission des caractères acquis. Ce concept est partagé par la plupart de ses contemporains, même Darwin y adhère.
2-1-3-Genèse de la théorie de l’évolution
De l’année 1809, date de publication de la Philosophie zoologique de Lamarck, il faut aussi retenir la naissance de Charles Darwin, le 12 février de Erasmus Darwin, qui, quelques années avant Lamarck, a publié un ouvrage, Zoonomia, dans lequel il rompt avec « le dogme de la création spéciale et de la fixité des différentes catégories d’êtres vivants ». Il est, selon P. Tort, le premier à concevoir une transformation progressive des organismes et des espèces en fonction des besoins. En 1831 Darwin découvre la géologie grâce à A. Sedgwick (1785-1873). Et c’est J. S. Henslow (1796-1861), professeur de botanique qui lui propose d’embarquer sur le Beagle. Ce navire est chargé d’opérer des relevés hydrographiques le long des côtes sud américaines, Charles Darwin faisant office de naturaliste. Lors de ce voyage Darwin observera la fantastique variété des espèces trouvées sur la terre, l’énorme quantité d’individus par espèces et leur compétition pour la nourriture. À son retour en 1836, il a par ses observations et la collecte des informations de son voyage tous les éléments pour établir la thèse qu’il défendra dans son ouvrage “l’Origine des espèces” publié pour la première fois en 1859.
Préalablement à la publication de son ouvrage, Il prit le soin de confier l’examen de ses collectes à divers spécialistes, notamment à John Gould, ornithologue, qui étudiera les pinsons des Galápagos. Les observations de ce dernier, lui permettèrent de conclure qu’il s’agit de véritables espèces et non de variétés ne formant qu’une seule espèce. Ce qui va ouvrir Darwin au transformisme et cela, suivant l’exemple de Lyell en géologie (in Principles of Geology) qui se démarque du catastrophisme de Cuvier pour proposer une représentation évolutive des phénomènes naturels.
Lors de ce voyage Darwin découvre aussi des fossiles desquels il conclut une parenté avec les espèces vivantes. Il souligne aussi les mouvements de la croute terrestre, la distribution géographique des espèces, les migrations, les barrières géographiques.
Une lecture sera déterminante pour la suite de ses recherches, celle de l’Essai sur le principe de population (publié en 1798) de Thomas Robert Malthus. Cet économiste, pasteur et sociologue anglais propose le principe de population. Ainsi, il constate que « les hommes se multiplient beaucoup plus vite (progression géométrique) que les productions alimentaires (progression arithmétique) ». Il en conclut qu’il y a un combat pour la nourriture, lorsque la population a atteint le point de saturation, une famine survient et la population diminue.
Darwin, après cette lecture « distrayante » en 1838 et sa préparation à « apprécier la présence de la lutte pour l’existence », a été frappé par l’idée que « dans ces circonstances les variations favorables auraient tendances à être préservées et les défavorables anéanties ». Le résultat est la possibilité d’émergence de nouvelles espèces et Darwin avait « enfin une théorie pour travailler ».
2-2- Les concepts développés dans le paradigme évolutionniste
Le paradigme évolutionniste a été le cadre de développement d’une suite de concepts qui intègrent différentes logiques de raisonnements sur le processus évolutif des espèces. Ces concepts qui se contredisent, parfois se complètent et se synthétisent sont particulièrement nombreux. Cependant, dans le cadre de ce cours, nous exposerons ceux qui ont selon toute vraisemblance, principalement impacté l’histoire de la paléoanthropologie.
2-2-1- La sélection naturelle
En 1859, Charles Darwin publiait l’ouvrage “L’origine des espèces”, dans lequel il articulait sa démarche autour de deux principales idées à savoir que :
- L’évolution explique l’unité et la diversité de la vie observée entre des espèces distinctes en différents lieux et à différentes périodes (fossiles, organismes récents).
- La sélection naturelle explique qu’il y ait une évolution adaptative (adaptation relative).
Darwin utilise le terme « sélection » pour désigner un processus naturel de modification des espèces. Il s’agit d’une analogie raisonnée entre sélection « naturelle » et sélection « artificielle » déjà connue à son époque, permettant aux éleveurs d’obtenir des variétés d’animaux ou de plantes présentant des caractéristiques particulières.
Dans le contexte de la sélection artificielle comme dans celui de la sélection naturelle, des variations sont nécessaires. Ces variations doivent ensuite être transmissibles de manière héréditaire. En d’autres termes, les traits qui sont sélectionnés (artificiellement ou naturellement) sont des traits hérités. Darwin postule une telle transmission en se basant sur l’observation de similarités entre des ancêtres et leur descendance.
Il faut enfin que ces variations affectent la probabilité de reproduction des individus d’une génération donnée. Dans le cadre de la sélection artificielle, le facteur de probabilité de reproduction est contrôlé par l’homme. Dans le cas de la sélection naturelle, c’est la lutte pour la vie qui constitue la force de changement. Le concept de sélection naturelle se caractérise, selon Darwin, de la manière suivante : « Pouvons-nous douter (…) que les individus possédant un avantage quelconque, quelque léger qu’il soit d’ailleurs, aient la meilleure chance de survivre et de reproduire leur type ? Nous pouvons être certains, d’autre part, que toute variation, si peu nuisible qu’elle soit, sera impitoyablement détruite. Cette préservation des variations favorables et le rejet des nuisibles, je l’appelle sélection naturelle » (Darwin, 1859, chapitre IV).
Darwin avance une série d’argumentations basées sur un certain nombre d’observations, pour expliquer son concept de la sélection naturelle.
- 1ère Observation : La population d’une espèce augmente exponentiellement si ses membres se reproduisent avec succès.
- 2ème Observation : La taille d’une population a néanmoins tendance à rester stable.
- 3ème Observation : Les ressources sont limitées.
La première inférence formulée par Darwin à partir de ces trois premières observations, est qu’il ya une lutte pour la vie (struggle for existence)
- 4ème Observation : Les individus d’une même espèce possèdent des traits différents (variations).
- 5ème Observation : La plupart de ces variations sont transmises héréditairement.
La deuxième inférence indique alors que, la survie dépend des variations transmises (survival of the fittest).
La troisième inférence qui est en fait la dernière, indique que cette capacité inégale des individus à survivre et à se reproduire entraîne un changement graduel. C’est l’évolution.
En résumé, la théorie de la sélection naturelle de Darwin se base sur des observations connues et se caractérise par sa capacité explicative et unificatrice. D’une manière assez simple, elle traduit l’idée que :
- Les individus sont en concurrence pour la survie dans un environnement aux ressources limitées,
- Seuls les individus les plus aptes survivent,
- Ceux qui survivent se reproduisent,
- De génération en génération, les individus développent les caractéristiques les plus adaptées à la survie dans un environnement donné.
Ainsi, par exemple, sur une île où les fruits sont protégés par une coque, les oiseaux avec le plus long bec trouveront plus facilement de la nourriture et seront en meilleure santé. Comme ils seront en meilleure santé, ils attireront plus facilement les femelles et leur lignée se reproduira plus vite. Au bout de plusieurs générations, il n’y aura plus sur l’île que des oiseaux à long bec. La longueur du bec sera égale à celle dont ces oiseaux ont besoin pour atteindre le fruit.
Les hommes eux-mêmes sont différents selon l’environnement où ils vivent : leur peau est plus claire dans l’hémisphère nord où la lumière est plus faible, plus foncée dans l’hémisphère sud où la lumière est plus forte, le nez est épaté en Afrique pour évacuer plus facilement la chaleur, tandis que les Esquimaux sont plus trapus et plus gras pour résister au froid.
2-2-2- Le transformisme
La sélection naturelle a souvent été opposée au transformisme, une théorie proposée par le chevalier de Lamarck (1744-1829). Le début du XIXème Siècle, puisant ses racines dans le siècle des lumières qui s'achevait, vit l'apparition du mot "biologie" qui, un peu plus tard, allait remplacer l'appellation d'histoire ou de sciences naturelles. C'est à cette époque, en 1809, que Lamarck publia sa "Philosophie Zoologique"1.
Dans son ouvrage, il formula une théorie scientifique globale qui tentait d'expliquer les transformations des êtres vivants dans leur progression du simple vers le complexe. Pour Lamarck, la matière a une tendance naturelle à se compliquer grâce aux "fluides" qui modifient le tissu cellulaire dans lequel ils se meuvent pour y ouvrir des passages, des canaux, pour y créer des organes. La vie se développe de l'inférieur vers le supérieur de façon progressive et régulière, en suivant son penchant naturel. Cette régularité est troublée par les circonstances extérieures qui expliquent la diversité parfois mal ordonnée du vivant.
Porté par l'élan de son "transformisme généralisé", Lamarck formula deux lois qui rendent compte de sa vision du processus évolutif :
1- "Dans tout animal qui n'a point dépassé le terme de ses développements, l'emploi plus fréquent et soutenu d'un organe quelconque fortifie peu à peu cet organe, le développe, l'agrandit et lui donne une puissance proportionnée à la durée de cet emploi, tandis que le défaut constant d'usage de tel organe l'affaiblit insensiblement, le détériore, diminue progressivement ses facultés et finit par le faire disparaître."
2- "Tout ce que la nature a fait acquérir ou perdre aux individus par l'influence constante des circonstances où leur race se trouve depuis longtemps exposée, et par conséquent par l'influence de l'emploi prédominant de tel organe, ou par celle d'un défaut d'usage constant de telle partie, elle le conserve pour la génération de nouveaux individus qui en proviennent, pourvu que les changements acquis soient communs aux deux sexes, ou à ceux qui ont produit ces nouveaux individus."
En amalgamant ces deux hypothèses, le langage courant simplifie en affirmant que "la fonction crée l'organe". La seconde loi de Lamarck postule sa fameuse thèse de l'hérédité (les caractères acquis par un individu durant sa vie, sont transmis à la génération suivante à condition que ces caractères soient communs aux deux parents) qui aura, bien plus tard, une résonance exceptionnelle dans l'histoire des sciences. Dans son ouvrage, il étayait ses deux lois par de nombreux exemples qui le conduisirent à les considérer comme des vérités et non plus comme de simples hypothèses. Il convient de noter que ses arguments pourraient, encore aujourd'hui, emporter la conviction du profane. Ainsi, l'exemple célèbre de la taupe pratiquement aveugle qui "par ses habitudes fait très peu usage de la vue", ou encore le cas de la girafe vivant "dans les lieux où la terre, presque toujours aride et sans herbage, l'oblige de brouter le feuillage des arbres", a résulté en un cou allongé qui porte sa tête à six mètres de hauteur.
Il semble que se soit bien la complexification croissante des organismes et leur nécessaire adaptation au milieu qui ont permis à Lamarck de conclure à la nécessité de la transformation des vivants pour expliquer la diversité actuelle d’où la naissance de l’histoire du vivant.
La philosophie de Lamarck suppose l'apparition de la vie par génération spontanée sous la forme d'êtres inférieurs qui auraient jailli dans un passé très éloigné. Mais, malgré son caractère implicitement déterministe et la nécessité d'un auteur suprême, il ne faut cependant pas oublier l'avertissement de Lamarck : "c'est donc une véritable erreur que d'attribuer à la nature un but, une intention quelconque dans ses opérations".
2-2-3- L’adaptationnisme
L'adaptationnisme est un courant de pensée dans l'étude de l'évolution biologique qui insiste sur le fait que les traits des espèces vivantes, qu'il s'agisse d'un organe ou d'un comportement, sont principalement le résultat d'une adaptation aux pressions de sélection qui pèsent sur les individus.
Nous pouvons définir l’adaptation comme la modification évolutionnaire qui permet l’amélioration de la fitness sous pression de la sélection naturelle.
Cependant, la pression sélective dépend également du contexte environnemental. Elle cause ainsi des chemins évolutifs divers dans des contextes environnementaux différents. C’est cela qui explique la diversité du vivant que nous connaissons sur la planète. Cette adaptation radiative qui constitue une diversification dans l’espace écologique et géographique à des contextes différents peut aboutir à la spéciation des populations d’une espèce.
2-2-4- Le gradualisme
« Natura non facit saltum », cette expression latine, généralement attribuée à Linné, signifie que « la nature ne fait pas de sauts ». Darwin approuvait totalement cette devise ancienne (Gould, 1980). Disciple de Charles Lyell, l’apôtre du « gradualisme » en géologie, Darwin décrivait l’évolution comme un processus régulier agissant avec une telle lenteur que personne ne pouvait l’observer pendant la durée d’une vie. Les ancêtres et leurs descendants, selon Darwin, doivent être reliés par « une infinité de liens transitoires » qui forment une « belle succession d’étapes progressives ». Seule une longue période de temps permet à un processus si lent de réaliser une telle œuvre.
Darwin considérait les registres fossiles plus comme un embarras qu’une aide à sa théorie. Il demandait (Darwin, 1859 cités par Eldredge & Gould, 1972), pourquoi ne trouvons-nous pas de « liens transitoires infiniment nombreux » qui pourraient illustrer l’opération lente et constante de la sélection naturelle ? « Pourquoi toute formation géologique et toute strate ne sont-elles pas pleines de tels liens intermédiaires ? » Darwin résolvait ce dilemme en invoquant: « Les témoignages sur l’histoire géologique sont extrêmement imparfaits et ce fait à lui seul explique en grande partie pourquoi nous ne trouvons pas un nombre infini de variétés reliant entre elles toutes les formes de vie disparues et actuelles par une succession d’étapes progressives. Celui qui rejette ce point de vue sur la nature des registres géologiques pourra à juste titre refuser toute ma théorie ».
Darwin imposait ainsi une tâche pour la paléontologie évolutive (Gould et Eldredge, 1972) à savoir :
- démontrer l’évolution,
- extraire les rares exemples des processus darwiniens des séries de fossiles insensiblement graduées, épargnées d’une façon ou d’une autre des ravages de la décomposition, du non-dépôt, du métamorphisme, ou de la tectonique.
Dans son livre On the Origin of Species by Means of Natural Selection, Darwin expliquait que les nouvelles espèces pouvaient naître seulement de deux manières : par la transformation d’une population entière d’un état à un autre (évolution phylétique) ou par le fractionnement d’une lignée (spéciation) (Gould et Eldredge, 1972). Le second processus doit avoir lieu (spéciation) : sinon il ne pourrait pas y avoir une augmentation du nombre de taxons et la vie cesserait puisque les lignées s’éteindraient. Malgré tout, comme Mayr l’avait noté, Darwin a embrouillé cette distinction et a projeté la plupart de sa discussion en termes d’évolution phylétique. Quand Darwin discutait de la spéciation, il continuait à parler de transformation graduelle : il voyait la transformation lente et constante de deux lignées séparées. Donc, pour Darwin, la spéciation conduisait au même résultat que l’évolution phylétique : une chaîne graduelle longue et insensible de formes intermédiaires.
Nous pouvons résumer la théorie du gradualisme de Darwin en ces quatre points suivants (Gould et Eldredge, 1972) :
- les nouvelles espèces naissent par la transformation d’une population ancestrale en ses descendants modifiés.
- la transformation est égale et lente.
- la transformation implique de grands nombres, habituellement la population ancestrale entière.
- la transformation à lieu sur toute ou une grande partie de l’espace géographique des espèces ancestrales.
Ces énoncés impliquent plusieurs conséquences, deux d’entre elles semblent spécialement importantes aux paléontologues :
1- idéalement, le registre fossile, pour l’origine de nouvelles espèces, devrait consister en une longue séquence de formes intermédiaires graduée liant l’ancêtre et son descendant.
2- les ruptures morphologiques dans une séquence phylétique sont dues aux imperfections dans le registre géologique.
2-2-5- Les équilibres ponctués
Après Richard Goldschmidt dans les années 1940 et ses "monstres prometteurs", le paléontologiste Stephen Jay Gould formula avec Eldredge une théorie selon laquelle les espèces n'évoluent pas graduellement, mais restent stables pendant de longues périodes ponctuées par des phases de modifications très rapides. Ces alternances de stabilités et de discontinuités, baptisées "équilibres ponctués", fournissent une explication aux tendances évolutives qui se manifestent dans l'histoire des fossiles.
En effet, deux faits remarquables plaident en la faveur d'une évolution saccadée au lieu d'être uniformément graduelle. Tout d'abord, l'origine géologiquement "soudaine" des espèces nouvelles, associée à leur stabilité par la suite, constitue un indice sur la nature du principe évolutif et non des manques dans la continuité des traces fossiles. Selon la plupart des thèses actuelles, les nouvelles espèces proviennent de petites populations isolées dont la spéciation s'étale ensuite sur des milliers d'années. A notre échelle, cette durée semble extrêmement longue, mais elle ne représente plus qu'un infime instant lorsqu'elle est ramenée à l'échelle géologique. En outre, il ne faut pas s'attendre à des changements spectaculaires au sein d'espèces largement répandues. Cette inertie des populations établies explique la stase de la plupart des espèces fossiles pendant plusieurs millions d'années. Par conséquent, selon Gould, l'évolution des êtres vivants ne peut être attribuée à une transformation graduelle mais découle de la réussite différentielle de certaines espèces. L'évolution ressemble alors plus à la montée d'une volée de marches (ponctuations) suivie de longs corridors (stases), qu'à l'ascension continue d'un plan incliné.
Une autre source de discontinuité avancée par Gould réside dans l'hypothèse des extinctions brusques et massives qui ont ponctué l'histoire de la vie sur terre. Les dinosaures ont disparu il y a soixante-cinq millions d'années au cours du crétacé. Ils ont dominé la terre pendant cent millions d'années et la domineraient probablement encore s'ils n'avaient pas été anéantis et avec eux la moitié des espèces d'invertébrés des hauts-fonds marins. Certains éléments réunis depuis 1980 étayent l'hypothèse de l'impact d'un corps céleste avec notre planète, qui aurait provoqué cette extinction massive. Sans cette catastrophe, il est probable que les mammifères ne seraient encore aujourd'hui que de petites créatures insignifiantes et nous ne serions pas là pour en parler. Il semble que cinq extinctions massives de même type soient ainsi survenues au cours de l'histoire du vivant. Ces cataclysmes ont contribué, sans aucun doute, au caractère discontinu et imprévisible de l'évolution.
2-2-6- L’évolution synthétique ou néo-darwinisme
La génétique des populations ayant conduit à la réconciliation des darwiniens (partisans de la sélection naturelle, d’une évolution graduelle, d’adaptation à l’environnement, de petites variations cumulatives) et des mendéliens (rejetant la sélection naturelle, privilégiant la saltation et donc les mutations importantes) à partir des années 1910, il restait à produire une synthèse cohérente de ces conclusions. D’où l’émergence de la théorie synthétique de l’évolution dont les principaux acteurs vont être en 1937, Théodosius G. Dobzhansky (1900-1975), en mars 1942, Julian S. Huxley et en mai 1942, Ernst W. Mayr (1904 -2005).
- La synthèse selon Dobzhansky
Précurseur de l’évolution synthétique, Il a réussi à faire converger les recherches mendéliennes expérimentales et les travaux d’histoire naturelle, ayant lui-même suivi un double cursus (génétique et taxinomie). Par contre, il était très peu au fait de la théorie mathématique de la génétique des populations. Gould souligne que la synthèse que propose Dobzhansky (tout comme celle de Mayr) a elle-même évolué au fil du temps et cela pour passer d’une synthèse pluraliste à un adaptationnisme plus strict. Dans la première version de “Genetics and the Origin of Species”, Dobzhansky soutient que «la génétique expérimentale fournissait suffisamment de mécanismes pour rendre compte de l’évolution à tous les niveaux». Il souligne aussi le rôle de la dérive génétique, qu’il considère comme un mécanisme de dispersion de la variabilité. Il souligne encore que la dynamique évolutive dépend de la taille de la population car la sélection n’est pas toujours responsable de l’évolution.
Pour les éditions suivantes, l’idée d’adaptationnisme s’est développée au détriment des autres modes de changements évolutifs. Selon Gould, Dobzhansky est de plus en plus persuadé «du pouvoir de la sélection naturelle et de l’ampleur de son domaine d’application ainsi que de la nature adaptative de la plupart des changements évolutifs ». Dans cette perspective, le trépied darwinien retrouve son équilibre, les mutations, variations mendéliennes, permettent d’expliquer la sélection qui retrouve une place.
- La synthèse selon Huxley
Dans son ouvrage “Evolution, The modern Synthesis”, Huxley mentionne pour la première fois la notion de « théorie synthétique ». Dans cet ouvrage il attribue à la génétique, ce que Darwin avait déduit de la sélection naturelle et qu’il n’avait pas pu vérifier étant donné l’absence des lois de l’hérédité. Il réfute aussi la thèse de L. Hogben qui estime que la fusion entre mendélisme et darwinisme change totalement le mécanisme de l’évolution et qu’en conséquence un changement de nom était nécessaire. Le développement de Huxley se base sur le fait que toute théorie est appelée à se modifier. Le changement de nom n’étant nécessaire selon lui que s’il n’existe plus de continuité avec les fondements de la théorie, ce qui n’est pas le cas pour lui, dans la synthèse effectuée par Fisher, Haldane et Wright. Il souligne aussi que « l’adaptation est omniprésente ». Dans la synthèse telle que l’élabore Huxley, le darwinisme et donc la sélection est la conception centrale de l’évolution.
- La synthèse selon Mayr
E. Mayr, naturaliste, comprend la synthèse comme une fusion de trois disciplines : la génétique expérimentale, la génétique des populations et l’histoire naturelle ou systématique. Pour lui, il s’agit « non pas d’une révolution mais plutôt de l’unification d’un champ de bataille jusqu’alors divisé, par l’information mutuelle et le développement d’une matrice interdisciplinaire ». Il ne fait en aucun cas une lecture réductionniste qui voit dans la génétique la discipline suprême. Dans son ouvrage, “Systematics and the Origin of Species”, il souligne la meilleure compréhension entre généticiens et systématiciens. Il utilise principalement des arguments darwiniens et les complète avec la génétique. Il ne donne pas un rôle prépondérant à l’adaptation dans la sélection. Il conclut à une démarche pluraliste. Mais dans son ouvrage de 1963, “Animal species et Evolution”, Mayr, comme Dobzhansky revient à un schéma quasi exclusivement adaptationniste.
Pour Gould, la théorie synthétique perd de sa richesse au fur et à mesure qu’elle se tourne plus exclusivement vers l’adaptationnisme. Une telle lecture lui permet dans une certaine mesure de justifier ses propres découvertes et convictions.
Cependant, un auteur en l’occurrence Jean Chaline résume mieux l’évolution synthétique : « Les populations présentent une certaine variabilité génétique due à l’existence des mutations et des recombinaisons qui apparaissent et se font au hasard. Les populations évoluent graduellement par des changements dans la fréquence des gènes assurés par la dérive génétique aléatoire, le flux génique et la sélection naturelle. La formation des espèces se réalise selon les modèles de spéciation allopatrique. Comme les populations se trouvent dans des environnements présentant des caractéristiques qui sont favorables ou défavorables aux divers génotypes, la sélection naturelle assure la persistance ou l’élimination des individus en fonction de leur compatibilité avec les paramètres de l’environnement, elle assure donc l’adaptation ». En 1959, pour le centième anniversaire de la publication de l’Origine des espèces, la théorie synthétique de l’évolution est à son apogée. Mais de nouvelles découvertes, notamment celle de l’ADN, vont amener les scientifiques à revoir encore leur conception de l’évolution.
CONCLUSION
La question centrale généralement formulée depuis de longues dates par l’homme, relativement à ses origines et ses particularismes dans le règne animal, semble avoir au-delà de toute passion religieuse, trouvé des pistes de réponses sérieuses dans le paradigme évolutionniste. En effet, grande théorie unificatrice, l’évolutionnisme a permis de faire converger divers champs de connaissances tels que l’astronomie, la géologie et la biologie pour mettre en relief les phénomènes naturels explicatifs de la diversité des espèces et la variabilité inter et intra-spécifiques. Les différents concepts de base développés à cet effet, qui se contredisent, se complètent voire se synthétisent, représentent les divers courants de pensées développés par les scientifiques pour l’expliquer et l’expliciter, tout en s’appuyant sur des constats parfois loin de faire l’unanimité.
Les mécanismes divers évoqués pour expliquer les changements morphologiques intervenus à l’intérieur des lignées d’espèces, ont finalement bénéficié de l’éclairage de la génétique, conférant ainsi la rationalité scientifique qui manquait à la plupart des concepts développés dans le paradigme à évolutionniste. L’une des conséquences de l’évolution est donc que les espèces actuelles sont d’autant plus proches, par leur ADN, leurs protéines, leur anatomie, etc. qu’elles sont plus étroitement apparentées entre elles, c’est à dire qu’elles partagent un ancêtre commun plus récent. Ceci a conduit à fonder désormais la classification du vivant sur les relations de parenté évolutive plutôt que sur les seules ressemblances morphologiques. Ceci revient à classer les organismes en fonction des caractéristiques héritées de leurs ancêtres communs, c'est-à-dire en fonction de leur « généalogie » évolutive. C’est pourquoi on parle désormais de classification phylogénétique du vivant.
L’ensemble des informations réunies indépendamment par les différents domaines de la biologie et par la paléontologie constituent un faisceau d’arguments qui convergent de façon cohérente pour soutenir la notion d’évolution du vivant. Aucune donnée scientifique pertinente n’a pu jusqu’ici la remettre en cause en tant que telle, même si les mécanismes en œuvre restent l’objet de débats. La notion d’évolution s’est imposée comme tellement fondamentale pour la biologie que Theodosius Dobzhansky, un des grands spécialistes de l’évolution, a pu écrire : « Rien n’a de sens en biologie, si ce n’est à la lumière de l’évolution ».
COURS Dr Kpatta Gerome
[BIOANTHROPOLOGIE ET PLURALITE HUMAINE] 08 août 2013
Cours de licence 1 d’Anthropologie (ISAD-UFR –SHS / Université FHB) Dispensé par : Dr. Jérôme KPATTA, Sociologue-Anthropologue
Portable : +22501766757/08410415 / e-mail :j_kpatta@yahoo.fr
INTRODUCTION
Les différences subsistent bien entre "espèces humaines". Un Africain ou un Asiatique ne se
ressemblent pas physiquement et au-delà, il n'aura ni les mêmes habitudes que les
Occidentaux, ni la même manière de penser ou de se comporter, ni la même mentalité, la
même culture ou la même éducation. Certaines de ces différences peuvent être incomprises ou
choquer, voire plus, et lorsqu'elles ne sont plus supportées, entraînent des discriminations ou
des exactions. Et on sait qu'en Europe on marie les homosexuels, alors qu'en Afrique on les
emprisonne.
Pour tenter de comprendre « bianthropologie et pluralité humane », je propose la démarche
suivante, les étudiants doivent produire des travaux dirigés avec les termes ci-dessous et cela
constituera l’ossature du cours:
1. Approche définitionnelle des concepts : anthropologie ; biologie, pluralité humaine ;
2. Diversité culturelle ou vision anthropologique de la pluralité humaine
3. Diversité biologique ou vision biologique de la pluralité humaine
4. Biologie et anthropologie quel rapport ?
En réalité ce cours sous une forme CM/TD, dont l’objectif général vise à sensibiliser les
étudiants sur la branche « bioanthropologie » qui cumule deux disciplines pour mieux saisir
les marqueurs génétiques de certains comportements des humains. Toujours dans leur
processus d’initiation en guise d’objectifs spécifiques, les étudiants seront capables:
1. De se familiariser à la définition des concepts clés de cette spécialité dans une
démarche « learning by doing » apprendre en travaillant ;
2. De savoir que le biologique influence le culturel et inversement ;
3. De pouvoir articuler la biologie et l’l’anthropologie ;
4. De s’imprégner de la pluralité des humains ;
5. De comprendre que la diversité humaine se perçoit tant dans la culture que dans le
biologique.
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I- CONCEPTUALISATION
Qu’est-ce que la sociologie ?
Sciences humaines et sociales ou de la nature ?
Par sciences humaines et sociales, on entend en général un ensemble de disciplines diverses et
hétérogènes, telles que la sociologie, l'économie, l'anthropologie
1
, la psychologie, l'histoire,
la géographie, l'archéologie, la linguistique, la communication, voire aussi les sciences de la
religion (ou théologie).
Les sciences humaines et sociales excluent :
les «sciences de la terre et de la vie » ou «de la nature » (dans le sens d'une opposition
entre homme et nature, soit entre culture et nature),
les «sciences et techniques » (dans le sens de connaissances pragmatiques, intuitives ou
appliquées),
les « arts et lettres » (dans le sens des pratiques fondées sur la subjectivité, incompatibles
avec une objectivité),
le droit appliqué (qui n’est pas une science, par définition, mais des règles).
La culture selon Edward Burnet Tylor
La première définition anthropologique de la culture est élaborée par le Britannique Edward
Burnet Tylor dans son ouvrage Primitive Culture (la Civilisation primitive, 1871) : « La
culture, considérée dans son sens ethnographique le plus large, est ce tout complexe qui
englobe les connaissances, les croyances, l’art, la morale, la loi, la tradition et toutes autres
dispositions et habitudes acquises par l’homme en tant que membre d’une société ». La
culture est ici envisagée comme regroupant tous les traits humains qui peuvent être transmis
socialement et mentalement, plutôt que biologiquement. La définition de Tylor continue donc
d’envisager la culture en l’opposant à la nature.
Profondément ancré dans cette perspective universaliste et envisageant la « culture » au
singulier comme synonyme de la « civilisation », Tylor considère que les différences dans les
1
Démarche inventée par Dr. kpatta : partir de la définition de la sociologie pour situer l’Anthropologie.
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champs de la connaissance, des coutumes et des croyances témoignent des différences de
degré d’avancement entre les sociétés. Considérées sur une échelle de progrès définie en
fonction de la complexité relative de la technologie et des institutions sociales, ces différences
sont en effet imputables au niveau de développement mental atteint biologiquement par les
populations considérées. L’anthropologie se doit donc de classer les différentes cultures
observées selon un continuum allant du type le plus simple au plus élaboré.
La culture selon Franz Boas
Au début du XX
e
siècle, Franz Boas fournit une première critique de cette définition pour
imposer une approche résolument particulariste de la culture. L’anthropologue américain
d’origine allemande affirme que les formes et les modes de vie des hommes n’évoluent pas
selon un modèle linéaire et en fonction du niveau de leur développement mental, mais
qu’elles sont les produits de processus historiques locaux. Ces processus historiques sont
déterminés non seulement par les conditions environnementales dans laquelle vit la société
considérée, mais également par les contacts qu’elle entretient avec les sociétés avoisinantes.
Par conséquent, plutôt que de comparer des institutions observées dans différentes sociétés,
les anthropologues doivent, selon Franz Boas, analyser en priorité les éléments d’une culture
dans le contexte de la société étudiée.
L’école « Culture et personnalité »
Cette perspective particulariste et relativiste de la culture donne naissance au milieu du
XX
e
siècle à l’école culturaliste américaine, connue également sous le nom de « Culture et
personnalité » et représentée notamment par Margaret Mead, Ruth Benedict et Ralph Linton.
L’école culturaliste, qui établit le premier lien entre l’anthropologie et la psychanalyse,
envisage la culture dans une perspective holiste, où l’individu forme un tout indivisible qui ne
peut être expliqué par ses différentes composantes appréhendées séparément. Dans ce cadre,
l’individu est entièrement façonné par la culture du groupe dont il est issu — par le biais de
l’éducation —, jusque dans sa personnalité, ses comportements, sa vision du monde. Le
relativisme culturel apporte ainsi une réponse directe aux thèses racistes de l’époque, qui
reposent largement sur les postulats évolutionnistes.
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Tout en se fondant sur les théories de Franz Boas, le courant de pensée culturaliste s’en
détache cependant en essayant de nuancer sa définition de la culture. Ainsi, au début des
années 1950, Alfred Kroeber et Clyde Kluckohn tentent-ils de recenser l’ensemble des
définitions de la culture dans l’espoir de proposer une approche plus comparative.
L’anthropologie culturelle américaine demeure toutefois très imprégnée de la conception
boasienne de la pluralité des cultures, l’analyse de la culture d’une société ne s’effectuant
qu’en référence à elle-même.
Culture et société
Le débat autour du concept de culture s’articule par la suite autour de la question de la
distinction entre culture et société. Les structuralistes proposent une vision moins inclusive de
la culture et moins déterministe dans la mesure où ils considèrent que seule l’analyse de la
structure sociale peut rendre compte de façon pertinente de la manière dont les individus et les
groupes produisent et sont les produits de leur contexte culturel. La culture, considérée alors
comme un ensemble de normes de comportement, de symboles et d’idées, apparaît secondaire
par rapport au système social.
Conclusion
Au-delà des échanges en plus des travaux dirigés (des étudiants), il serait intéressant de retenir
que la bio anthropologie est une science humaine qui met en valeur sans souci discriminatoire
la pluralité des humains tant au plan biologique qu’anthropologique. Cela dans l’intérêt de
mieux connaître l’homme dans sa diversité génétique que culturelle. En réalité, comment le
biologique influence le culturel et vice versa sur tous les plans de la vie des humains ? Des
investigations scientifiques dans certains domaines tels que : alimentation ; environnement ;
santé ; religion, pour ne citer que ceux-là, pourrait à coup sûr apporter des pistes de réponse.
Autrement dit, les diverses modes de pensée, d’agir et d’être confirment la pluralité des
humains. Les exemples sont légion : à partir de l’étude de la dentition d’un individu on peut
donner sans erreur sa culture alimentaire (un édenté ne se réjouira pas à croquer des os) ;
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l’excision et la circoncision sont des pratiques culturelles qui déforment la physiologie des
individus des communautés qui la diffuse.
ANNEXES (De la lecture pour ceux que cette spécialité passionne)
Y a-t-il des races humaines ? Pourquoi autant de couleurs de peau ?
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Sommes-nous tous de la même race ?
Depuis plusieurs siècles l’homme a tenté
d’ordonner la nature et les êtres vivants en
établissant des catégories, des groupes, des ordres.
Dans un premier temps les seules différences
anatomiques suffisaient à comparer deux
populations, ce qui faisait classer les chauves-souris dans l’ordre des oiseaux sur le simple fait
que les deux étaient dotés d’organes pour voler… !
Appliquée à l‘Homo sapiens, cette méthode allait marquer pour
longtemps les esprits ! La couleur de la peau, notamment, est
toujours un sujet de conversation et parfois de conflits entre
différentes populations...
Les anciennes tentatives de classifications de l'espèce humaine basées sur des pratiques culturelles ou
anatomiques continuent malheureusement d'alimenter aujourd'hui des théories racistes...
Historique des tentatives de classification humaine
Dans la Bible les hébreux classaient déjà les animaux selon des critères pratiques : purs et impurs,
comestibles ou pas...
En 1684 le médecin français François Bernier fut le premier à imaginer qu’il existait quatre races
d’hommes avec une méthode très simple et géographique : à chaque continent son type d’homme.
En 1758 Carl Von Linné proposa dans Systema Natura quatre
variétés d’Homo sapiens, leur attribuant des caractéristiques peu
scientifiques :
- les Americanus : rouge, colérique et droit
- les Europeus : blanc, sanguin et musculaire
- les Asiaticus : jaune pâle, mélancolique et rigide
- les Afer : noir, flegmatique et décontracté
Il distinguait également deux autres variétés
fantaisistes : les monstrosus (êtres velus) et ferus
(les enfants sauvages).
Carl Von Linné fut malgré tout l'un des premiers à
tenter d'établir une recension des espèces.
En 1775, le naturaliste Johann Friedrich Blumenbach proposa, en s'appuyant sur
Linné, une nouvelle classification des Homo sapiens : De generis humani varietate
nativa. En 1795, il adopta définitivement la taxinomie suivante : la variété caucasienne
à peau pâle (l'Europe), la variété mongole (Chine et Japon), la variété ethiopienne à
peau sombre (Afrique), la variété américaine et la variété malaise (Polynésiens,
Aborigènes...).
La grande nouveauté de Blumenbach c'est qu'il établit une hiérarchie entre les variétés.
Il place la variété caucasienne à l'origine des autres selon un critère très personnel :
c'est le peuple le plus beau ! Les autres variétés sont une dégénérescence par rapport à
cette population originelle (il faut prendre en compte qu'il emploit le mot dégénérescence dans le sens
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"écart par rapport à").
Il indique toutefois que toutes les variétés d'hommes correspondent à une seule et même espèce : il
défend le principe d'unité de l'espèce humaine.
Toutes ces tentatives de classification vont marquer les époques et notre façon de voir le monde. Nous
en héritons et elles font partie de notre histoire. Certains utilisent encore ces théories (sans parfois les
connaître !) à des fins racistes.
La science, la génétique nous prouvent que l'Homo sapiens est une race à part entière, sans sous-catégorie... et nous ne pouvons pas faire de classification sur des critères aussi subjectifs que la couleur
de la peau, la géographie, la culture ou la beauté d'un individu !
Définition de la race et de l'espèce
Dans la classification générale du vivant on parle d’espèce pour regrouper toutes les populations
interfécondes et dont la descendance peut elle-même se reproduire.
La notion de race se base elle sur la notion de « gènes communs et exclusifs à un groupe d’individus ».
Francois Lebas (Directeur de recherche honoraire de l'INRA) propose la définition suivante : ..."au sein
d'une espèce, une race est généralement considérée comme une collection d'individus ayant en commun
un certain nombre de caractères morphologiques et physiologiques qu'ils perpétuent lorsqu'ils se
reproduisent entre eux..."
Des races humaines ?
Aucune population humaine ne possède exclusivement des gènes propres. Les Homo sapiens forment
une seule et même espèce. Les différences anatomiques que l’on perçoit, par exemple entre un individu
asiatique et un européen, ne sont que l’expression plus ou moins forte de gènes communs.
Cette mixité génétique dans l’espèce humaine est tellement importante que si vous avez besoin d’un don
d’organe ( un rein par exemple) vous avez autant de chance de trouver un donneur compatible dans
votre voisinage qu'à Dakar au Sénégal.
Pour André Langaney (ancien directeur du Laboratoire d'Antropologie du Musée de l'Homme) : "En
fait, il n'y a pas de marqueur génétique de la race. On n'a jamais pu en isoler un qui soit présent, par
exemple, chez tous les “Noirs” et absent chez tous les “Blancs”. Dès qu'on commence à définir une
race, en cherchant des critères de classification, on n'en finit plus. Certains sont allés jusqu'à 450 ! S'il
fallait pousser la classification à son terme, il faudrait définir une race par individu, car nous sommes
tous différents".
Les populations humaines forment un seul et même groupe taxinomique, une seule espèce.
L'espèce humaine, depuis quand ?
Les études génétiques démontrent que l'espèce humaine a une origine récente : il y a de très faibles
variations génétiques entre les différentes populations humaines.
Pour illustrer cette petite différenciation, on peut comparer deux chimpanzés (pris au hasard) et deux
humains. Les chimpanzés présentent plus de différences génétiques que les 2 humains entre eux... Leurs
origines sont donc plus anciennes que la nôtre... (voir dossier Homme-singe)
Le nombre de gènes est sans rapport avec la taille ou l'importance que nous accordons à une espèce : 14
000 pour la mouche Drosophile et... 30 à 40 000 pour l'Homo sapiens.
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La couleur de la peau : une simple question de gène !
Quelle que soit la couleur de notre peau, nous possédons
tous des mélanocytes, produisant de la mélanine (pigment
naturel) sous contrôle de nos gènes. Suivant sa
concentration, ce pigment fonce plus ou moins notre
épiderme. Parallèlement, la quantité et l'intensité des
rayons solaires influent sur notre corps qui, pour se
protéger, produit plus ou moins de mélanine : c'est le
phénomène de bronzage.
Les mélanocytes
contrôlent la
production de
mélanine.
#DAD3CB
Distribution géographique de la pigmentation.
Toutes les nuances sont représentées...
Les populations exposées de façon continue au
soleil développent un "bronzage permanent" ! Si
vous partez à pied d'une région sub-tropicale vers
le nord, vous rencontrez, au fur et à mesure, des
populations de plus en plus claires, sans rupture...
C'est donc graduellement que cette variation se
déroule... du brun foncé au blanc-rosé. Il vous
est alors impossible de déterminer à partir de quel
moment un individu est blanc, noir ou jaune car
toutes les nuances sont présentes et s'enchaînent !
Du brun "chocolat" au blanc "cachet d'aspirine"
(voir graphique ci-contre), tous les homo sapiens
ont la même origine.
Elle remonte à environs 7 millions d'années et se
situe probablement en Afrique. Tout laisse à
supposer que notre ancêtre commun avait une
peau brune (pour résister au soleil) et de
nombreux poils... Malheureusement la peau ne se
fossilise pas (!) et il y a peu de chance que nous
retrouvions un jour des restes de l'épiderme de nos
ancêtres !
Proportion des couleurs
humaines dans la
population globale.
A lire L'humanité au pluriel
Bertrand Jordan
La diversité génétique
humaine existe, même
si elle est bien
moindre que dans la
majorité des espèces
animales, mais elle
doit être considérée
comme une richesse. Et le terme
d’égalité ne doit pas être confondu
La malmesure de l'homme
Stephen Jay Gould
Stephen Jay
Gould se penche
sur la question
des races, du
racisme et des
différences entre
les groupes
humains. Il
présente ici toutes les tentatives
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avec celui d’identité ; au contraire,
c’est parce que nous sommes
différents qu’il est nécessaire de
nous proclamer égaux.
En savoir plus sur L'humanité au
pluriel
de mesure et de classification de
l'homme dans un but raciste, en
falsifiant les résultats...
Un livre touours d'actualité
malheureusement... En savoir
plus sur La mal-mesure de
l'homme
L'odyssée
de l'espece
Jacques Malaterre - Yves
Coppens
Le document-fiction qui a
permis à la
paleoanthropolog
ie de rentrer dans
tous les foyers...
Les races humaines ou les types humains
[BIOANTHROPOLOGIE ET PLURALITE HUMAINE] 08 août 2013
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Doit-on parler de « races humaines » ou de
« types humains » ? Les thèmes à propos des Noirs ou des Blancs sont souvent
évoqués, concernant par exemple les États-Unis d’Amérique, et depuis quelques
années concernant l’Europe, avec des changements rapides que l’on constate dans
la répartition des races dans les Amériques, mais aussi désormais en Europe ou en
France. Paradoxalement on constate également que certains réagissent avec
agressivité quand les médias relaient des propos qui désignent les groupes humains
biologiquement typés par le mot « race ». Nous allons exposer ici les principaux
arguments autour desquels se déroule la controverse contre ou pour les « races
humaines ».
La vision objective que nous privilégions dans cet article, basée sur les faits,
suscitera peut-être chez certains lecteurs des réactions réflexes hostiles plutôt que
de les amener à ouvrir les yeux sur les réalités. Certains lecteurs prennent position
selon leurs sensibilités idéologiques au lieu de considérer la question des races
humaines selon les faits objectivement établis. Chacun est bien-entendu libre
d’avoir des convictions quelles qu’elles soient, qu’elles reposent sur des
considérations rationnelles ou émotionnelles. Cela est vrai concernant le sujet
examiné ici – les races humaines – comme cela est vrai pour tout autre sujet. De
sorte que je ne chercherai pas à convaincre qui que se soit qu’il doit accepter les
points de vue qui sont exposés dans le présent article. Je souhaite seulement
partager avec ceux qui sont à la recherche de la vérité.
Les commentateurs sont donc libres de maintenir contre vents et marées leurs
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opinions, quelles qu’elles soient, et de montrer par leurs réactions sur ce sujet,
comme sur d’autres sujets, que les divergences d’opinion existent, même lorsque
sur un sujet donné on tient un discours basé sur les faits et que l’on apporte des
preuves irréfutables.
PARTIE 1 : LES CONFUSIONS À PROPOS DES ESPÈCES, DES RACES ET DU
RACISME
Les races humaines et le racisme
Lorsqu’on écoute les conversations on peut constater qu’actuellement en Europe le
mot « race » a principalement deux sens : l’un commun et l’autre scientifique.
Depuis quelques décennies la doctrine scientifique qui domine dans les médias
européens réserve le mot « race » au domaine animal pour désigner par exemple
des variétés obtenues par la sélection des éleveurs (c’est à dire les races d’animaux
domestiques comme les chats persans ou birmans etc.) ou des variétés qui sont
apparues indépendamment de l’action de l’homme et qui résultent de l’évolution
des groupes d’animaux de même espèce géographiquement séparés.
L’une des raisons qui expliquerait que notamment en France le mot « race » est mis
à l’écart pour désigner les types humains semble liée à l’idée que le mot « race »
crée une ambiguïté avec le mot « racisme ». Ce n’est pas parce que l’on constate
l’existence des races humaines qu’on est raciste. Dans le même ordre d’idées ce
n’est pas parce que l’on estime qu’il existe des différences entre les sexes que l’on
est sexiste. De même ce n’est pas parce que l’on remarque des différences entre les
religions que l’on est ennemi des religions.
Le racisme est l’incitation à la haine contre une race, c’est la manifestation de la
volonté de détruire une race. La confusion de la perception des races avec le
racisme vient de l’idée qu’une classification des groupes raciaux serait aussi
semble-t-il considérée par certains comme une incitation à la haine. Il n’en est rien :
faire ces constats des différences entre les races n’incite pas à la haine contre
certaines races. Constater que par la taille les Scandinaves sont statistiquement
40 % plus grand que les Pygmées est un constat objectif de différence sur un critère
prédéfini, ce n’est pas une affirmation raciste. Si des différences existent entre les
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groupes raciaux, si ces différences peuvent être objectivement constatées, il doit
être permis d’exprimer ces faits. Pour cette raison, afin de pouvoir désigner les
variétés des groupes humains tout en évitant les accusations de racisme, de
nombreux scientifique qui veulent publier les résultats de leurs travaux sans être
agressés par des « antiracistes » ont fini par abandonner le mot « race » et
emploient plutôt le mot « type ».
Ainsi la règle de bienséance « politiquement correcte », qui s’est imposée ces
dernières années en France et en Europe, voudrait que l’on parle plutôt de « types »
que de « races » pour différencier des groupes humains biologiques.
De même, dans un autre domaine, mais dans le même ordre d’idées, cette
bienséance « politiquement correcte » a introduit l’expression « les gens du
voyage ». Par exemple on peut trouver dans les médias des informations du genre :
« le vol des métaux a été commis par un groupe de gens du voyage ». On entendant
ce genre d’information on peut se demander : « les gens du voyage sont sans doute
des gens qui voyagent sans cesse, donc ce sont peut-être les chauffeurs routiers qui
ont commis ce vol, à moins que ce ne soit un groupe d’hôtesses de l’air ? ».
Pourquoi en général, et pas uniquement dans le cas des « gens du voyage », on
propage des expressions « politiquement correctes » ? Le but visé semble être celui
d’introduire délibérément une confusion, de masquer la vérité, afin de rendre
confus et donc difficile le débat sur les questions de société. Dans la terminologie
administrative française ce terme « les gens du voyage » désigne en réalité ce que
l’on nomme habituellement les Tsiganes (terme utilisé partout en Europe), les
Gitans ou les Manouches (ces deux derniers termes étant utilisés dans les pays
francophones), ou les Roms (terme plus récent), qui sont biologiquement un sous-groupe racial qui malgré les métissages garde les spécificités de ses origines
indiennes. Les Tsiganes, que l’on rencontre partout en Europe, ont conservé une
langue d’origine indienne et par l’ensemble de leurs spécificités culturelles ils
correspondent également à la définition d’une ethnie [1]. En France, avec la
confusion introduite par l’expression « les gens du voyage », on constate
qu’actuellement dans leurs commentaires des faits divers les médias utilisent
souvent les interprétations suivantes : l’expression « les gens du voyage » désigne
les Tsiganes français, l’expression « les Roms » désigne les Tsiganes roumains.
Retenons que les Tsiganes sont à la fois un sous-groupe racial spécifique, du point
de vue biologique, et un groupe ethnique, du point de vue culturel. Nous
reviendrons plus loin sur la distinction de notions entre « races » et « ethnies ».
Tous les humains sont-ils des Noirs ?
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Certains, voulant nier l’existence d’une branche d’humanité spécifiquement
européenne, disent que puisque « les recherches admettent que l’Afrique est le
berceau de l’humanité cela signifie que chacun d’entre nous est originellement un
Africain ». Ce genre de phrase n’a aucun sens car le fait d’avoir les mêmes origines
très lointaines n’efface pas les différences qui existent entre deux groupes. Les
Blancs européens ont en effet avec les autres races des ancêtres communs mais
c’est une règle générale qui englobe tout ce qui est vivant sur cette planète : si on
remonte suffisamment loin dans le temps des ancêtres communs existent avec toute
vie qui est originaire de notre planète – singe, chameau, chat, mouche, verre de
terre, poisson, pommier, herbe, bactérie – puisque « les recherches admettent » qu’à
l’origine de toute vie sur cette planète se trouve un organisme unicellulaire qui est
apparu dans les mers.
Il existe plusieurs théories sur l’évolution de l’humanité et sur la formation de s
diverses branches de l’humanité. D’après la théorie le plus souvent mise en avant,
on estime actuellement que l’apparition de l’Homo Sapiens date le plus
probablement d’il y a environ 200 000 ans et que les branches de l’espèce l’Homo
Sapiens ont commencé a se différencier lorsque il y a environ 60 000 ans les
groupes humains ont commencé à migrer à travers les continents et ont évolué, par
l’effet des mutations génétiques successives, isolés les uns des autres dans plusieurs
régions de la planète. En 60 000 ans, l’évolution a eu le temps de façonner des
différences génétiques entre les branches de l’humanité auxquelles on a depuis
longtemps donné le nom de « races ».
Aujourd’hui les Noirs africains sont aussi distants des Africains d’il y a 60 000 ans
que le sont les Blancs européens. Par une succession de mutations génétiques les
Noirs africains ont pendant cette période de 60 000 ans suivi une certaine évolution
génétique alors que les Blancs européens ont suivi le chemin d’une autre évolution
génétique.
La pression exercée pour effacer la conscience de l’existence des races
La question de la race soulève parfois en France des réactions réflexes très hostiles,
de sorte que parfois les tribunaux sont appelés à la rescousse dans le but de punir
ceux qui parlent trop fort en public de l’existence des races. Lorsque quelqu’un en
France parle des Blancs ou des Noirs, lorsqu’il montre qu’il est conscient des
différences raciales, on l’accuse souvent de racisme.
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L’enseignement public dans les écoles françaises produit des citoyens qui sont
persuadés que les races humaines n’existent pas. Dans d’autres pays du monde
l’existence des races est un fait que chacun peut ouvertement constater et que l’on
prend en compte à tous les niveaux. Par exemple, aux États-Unis d’Amérique,
lorsque le FBI diffuse les fiches de signalement concernant les criminels
recherchés, la race de chaque individu est précisée car c’est un élément de
différenciation, un élément d’identification [2]. Par contre dans les débats internes
en France, préciser la race d’un individu semble gênant. En France on utilise des
contorsions, pour éviter de parler des races humaines on invente des termes comme
« minorités visibles » sans préciser quelle en est la signification, de sorte que l’on
introduit avec ce néologisme maladroit la confusion, car il y a des quantités de
minorités qui sont visibles : les handicapés moteurs, les chauves, les nains, les
riches tape-à-l’œil, les gros, les barbus etc.
D’ailleurs on peut également poser la question de savoir si en France les Blancs
sont une « minorité visible » : la question est légitime puisque les statistiques
raciales n’existent pas en France, donc on ne peut pas savoir avec certitude a quel
moment les Blancs sont devenus ou deviendront une « minorité visible ».
L’espèce et la race
L’homme s’est d’abord surtout intéressé à catégoriser les animaux d’élevage et les
animaux domestiques d’après les critères basés sur l’observation. C’était le premier
emploi du mot race.
C’est ensuite la zoologie, qui à partir du XVIII
ème
siècle a entrepris de classifier les
êtres, qui a donné la définition générale, applicable aux animaux, mais qui serait
applicable à tous les êtres sexués, de ce qu’est l’espèce et de ce qu’est la race :
– L’espèce définit les êtres vivants naturellement interféconds. L’espèce s’applique
donc aux êtres à reproduction sexuée.
– La notion de race s’applique à des individus d’une même espèce mais
appartenant à un groupe ayant des caractères biologiques héréditaires bien distinct
des autres groupes.
Ces notions s’appliquent aux variétés observées dans la faune en général et pas
uniquement concernant les animaux d’élevage.
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À noter que du point de vue de la biologie, un être humain, un membre de l’espèce
humaine, est un animal, autrement dit il n’est pas une plante mais fait partie de la
faune. De ce fait le terme de race, utilisé pour les animaux en général, est adéquat
pour définir biologiquement des populations de l’espèce humaine.
La différenciation de l’espèce en races est le résultat des mutations génétiques. Les
mutations génétiques sont fréquentes. Certaines se propagent et se maintiennent,
d’autres disparaissent. Lorsqu’un groupe est isolé les mutations se propagent à
l’intérieur de ce groupe. C’est par des mutations successives que les groupes isolés
les uns des autres s’éloignent de plus en plus les uns des autres du point de vue des
caractéristiques biologiques.
L’évolution peut être imagée sous la forme d’une plante dont les branches poussent
de telle façon que chaque nouvelle branche est légèrement différente de la
précédente, à partir de laquelle elle a bourgeonné. Plus les branches sont éloignées
par la succession des ramifications, et plus elles sont différentes, à tel point que
certaines ne se ressemblent plus du tout comme si elles poussaient sur des plantes
différentes. Les branches qui sont proches peuvent être fécondes entre-elles, si elles
se touchent elles peuvent même parfois fusionner entièrement en perdant ce qui les
distingue, mais à partir d’une certaine distance la fécondation entre les branches
n’est plus possible, elles ne peuvent plus fusionner. Sur cette plante, certaines
branches, et même des ramifications entières, se fanent parfois, et disparaissent,
pour des raisons diverses, alors que d’autres apparaissent et foisonnent, sans cesse.
Les races animales
Nous avons vu qu’initialement le mot race a été en usage parmi les éleveurs
concernant les animaux domestiqués.
La définition du mot race, données par la zoologie, s’applique par extension à toute
la faune. Les races existent également parmi les animaux sauvages.
Ceci dit, par habitude, sans tenir compte de la définition « espèce/race », les
ouvrages de zoologie continuent de nommer les espèces animales sauvages là ou on
devrait en toute rigueur parler de races animales sauvages. C’est une habitude de
langage. Par exemple pour les ours on parle d’espèce « ours grizzly », d’espèce
« ours polaire » etc. alors qu’en fait tous ces ours sont interféconds. Si cette
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mauvaise habitude de langage était appliquée de façon analogue aux humains on
dirait que les Noirs sont une espèce humaine et que les Blancs sont une autre
espèce humaine – mais c’est bien entendu faux.
PARTIE 2 : LES ÉTUDES COMPARATIVES DES RACES HUMAINES ET
L’APPROCHE ADMINISTRATIVE DES RACES HUMAINES
Études comparatives sur les groupes humains biologiquement typés
Les différentes races humaines correspondent à des caractéristiques biologiques
spécifiques. L’étude statistique des critères objectifs met en évidence des
différences entre les groupes raciaux. Cela peut concerner l’aptitude à courir vite, le
QI etc. On peut toujours objecter en disant « votre étude dit que sur la
caractéristique X le groupe racial A obtient de meilleurs résultats que le groupe
racial B, mais voici l’individu Joe, qui appartient au groupe racial B et qui obtient
d’excellents résultats sur la caractéristique X – votre étude ne vaut donc rien ».
Bien entendu il y a toujours un certain nombre d’individus qui ont certaines
caractéristiques qui sont éloignés de la typologie moyenne du groupe racial auquel
ils appartiennent. L’étude statistique des critères objectifs tient compte de ces
écarts : ce sont les courbes gaussiennes représentatives d’un groupe que l’on
compare aux courbes établies pour un autre groupe.
Ce sont les aptitudes moyennes d’un groupe, comparées aux aptitudes moyennes
d’un autre groupe, qui sont les facteurs – non exclusifs – qui dans certaines études
sont pris en compte pour tenter d’expliquer les différentes voies d’évolution prises
par les deux groupes.
Sur le sujet des races humaines il existe actuellement en France un dogme qui
impose quelles sont les idées interdites et quelle est « la seule vérité » qu’il faut
propager. Au sujet des aptitudes comparatives entre les races il y a aussi un dogme
qui consiste à affirmer faussement « que toutes les races sont du même niveau, dans
tous les domaines ». Lorsque ces dogmes sont contredits par les faits a-t-on le droit
d’exprimer ces faits ? L’existence des races n’est pas établie seulement par
l’observation subjective simple mais repose sur des critères objectifs
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scientifiquement définissables. Les études comparatives établissent les différences
d’aptitudes entre les races. A-t-on le droit de constater dans un rapport scientifique
rendu public que les différences d’aptitudes entre les races humaines sont un fait
établi ? On en a le droit exactement comme on a le droit de constater que la planète
Terre gravite autour de l’étoile Soleil.
À partir de la détermination scientifique des groupes raciaux les recherches
scientifiques étendent désormais leurs champs d’investigation. Des études
déterminent la répartition de certaines aptitudes selon la race [17].
De façon analogue à ces recherches, certains États se donnent les moyens
d’investigation sociale qui tiennent compte des particularités raciales. Ce fait est
illustré au chapitre suivant par un graphe, établi par l’institut américain de
recensement, qui établit la répartition du revenu moyen selon l’appartenance à l’un
des quatre principaux groupes raciaux américains (« principaux » doit être compris
dans le sens « les plus nombreux »).
U.S. Census Bureau fournit une grande variété de données statistiques sur la
population américaine qui tiennent compte du critère racial. Le recensement de
2005 a par exemple établi quelle est la répartition selon la race du revenu annuel
moyen :
On peut parmi d’autres pays multiraciaux citer le cas du Brésil qui produit
également des statistiques raciales – nous y reviendrons.
L’existence des races est donc un fait, perçu par les simples sens humains depuis
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longtemps, établi depuis peu scientifiquement, et intégré dans la gestion
administrative de nombreux États de par le Monde.
Analogie entre homogénéité raciale et homogénéité linguistique
Avant de voir quel est l’avenir des races humaines actuelles, nous allons utiliser
une analogie pour illustrer le fait qu’une race existe de façon certaine et indéniable
même lorsqu’elle est soumise à un faible taux de mélange, de métissage.
C’est l’analogie avec les langues littéraires – allemand, italien, anglais, français etc.
– qui par l’illustration de l’identité linguistique apporte un éclairage supplémentaire
sur la question de l’identité raciale.
Comme les races, les langues aussi ont des racines communes, les langues aussi
sont comme des branches qui sont entre-elles proches ou distantes, ont des airs de
famille ou des différences très marquées. Si on n’examine l’évolution des langues
littéraires que par exemple sur les trois cents dernières ann ées, on constate qu’elles
n’évoluent pas de façon hermétiquement isolée mais qu’elles changent par des
apports externes de vocabulaire, de syntaxe et même d’orthographe et de
grammaire.
Parce qu’une langue est constituée d’une certaine proportion d’éléments
« métissés » – et c’est peut-être le cas de toutes les langues – peut-on prétendre que
cette langue n’existe pas, qu’elle n’a pas son identité propre ? Par exemple la
langue française, issue des racines linguistiques communes avec d’autres langues,
et qui dans sa structure contient des apports récents d’allemand, d’italien, d’anglais
etc., peut-elle être reconnue comme une langue individualisées, spécifique,
particulière, identifiée ? La réponse est bien évidemment : oui l’identité de la
langue française existe. En France les gouvernements successifs le confirment par
leurs actions en faveur de la défense de la langue française.
info sur la sortie de grand-bassam
les inscriptions pour la sortie sur grand-bassam ont commences depuis le lundi passé
et s’achèveront le 05-08-2013 .
Pour toutes infos ou inscriptions, veuillez vous adresser au délégué , a la vice délégué ou a Kobenan .
Le delegue
PROGRAMMATION SORTIE ETUDIANTS DE LA LICENCE 1 (12-08-2013) DANS LA VILLE HISTORIQUE DE GRAND-BASSAM
PROGRAMMATION SORTIE ETUDIANTS DE LA LICENCE 1 (12-08-2013) DANS LA VILLE HISTORIQUE DE GRAND-BASSAM
LES DIFFERENTS SITES DE VISITES :
- le Musée National du Costume
- la cour royale de moossou
- le quartier colonial
- le village n’zima
- les centres artisanaux
I- VISITE DU MUSEE NATIONAL DU COSTUME
Eléments de visite
- les costumes traditionnels : fonction et symbolisme
- les maquettes d’habitats traditionnelles : organisation spatiale et sociale des peuples ivoiriens
-les photos de l’époque coloniale
II- VISITE DE LA COUR ROYALE DE MOOSSOU
Eléments de visite
- l’espace royale (la place de la royauté)
- la forêt sacrée topé
Nb : l’histoire et l’organisation sociopolitique du peuple Abouré èhè seront la substance de cette visite.
III- LA VISITE DU QUARTIER COLONIAL
Eléments de visite
- le phare colonial
- les vestiges architecturaux de la colonisation (20 bâtiments et leurs histoires)
- les monuments commémoratifs de l’époque coloniale (04)
- le pont de la victoire
- les manguiers centenaires
NB : cette visite permettra de revisiter l’ère coloniale à travers son histoire mais surtout l’urbanisation, l’organisation spatiale et fonctionnelle de la première capitale de notre pays.
Dispositions pratiques : la visite se fera en car avec 04 escales-descentes. Prévoir donc un appareil photo pour immortaliser la visite.
IV- LE VILLAGE N’ZIMA
Eléments de visite
-la cour royale
-les monuments(02)
- la place Abissa
V-LES CENTRES ARTISANAUX
Eléments de visite
-le forum des artisans du musée
-le centre céramique
RESTAURATION :Un sandwich et un rafraîchissement sera servis à chaque étudiant sur le site du musée.
LA VICEDELEGUE |
KONE NARA |
|
|
42193392/07213988 |
LE DELEGUE
BAKAYOKO Z.S. EVARISTE
01125718
)
Exercice de Dr Kouadio ( differents groupes et themes )
La liste de td pour le deuxième semestre
Chef de td :
Sous-chef :
Groupe 1
N° |
Nom et prénom(s) |
note |
thèmes |
Abri Serge Olivier |
|
AUSTRALOPITHECUS ANAMENSIS
AUSTRALOPITHECUS AFARENSIS
AUSTRALOPITHECUS AFRICANUS
AUSTRALOPITHECUS BAHRELGHAZALI
AUSTRALOPITHECUS GARHI
AUSTRALOPITHECUS ROBUSTUS
AUSTRALOPITHECUS AETHIOPICUS
AUSTRALOPITHECUS BOISEI
HOMO HABILIS
HOMO ERECTUS |
|
Adagra Niangoran Antoine |
|
||
Adopo Achi Christian |
|
||
Atséby Ayékoué Evariste |
|
||
Depry Henry Joel |
|
||
Késsé Ahou Marina Esperance |
|
||
Assouboudini Bini Kobenan |
|
||
Atébi Johane Olivia Stephanie |
|
||
Bagnon Claude Josiane |
|
||
|
Bahi Satone Jean Louis |
|
|
Bakayoko Salimata |
|
||
Bamba Alassane Ahmed |
|
||
Anassé N’drian Patrice Elisée |
|
||
Anon Christelle Euphrasie |
|
||
Blédou Brou Ehivet Senen |
|
||
Dion Mekapeu Jennifer |
|
||
Konan Kouamé Simplice |
|
||
Kouassi Yao Alexis |
|
||
Acho Seka Ghislain |
|
||
|
Bosson Gnagowan Charlotte |
|
|
Brou Abenin Mathieu |
|
||
Brou Kouassi Brice Raymond |
|
||
Coulibaly Gbon Nassougo |
|
||
Coulibaly Obonan Daniel |
|
||
Daplé Voltaire |
|
||
Dogbo Abi Mangle Quentin Adrien |
|
||
Dosso Koko |
|
||
Dosso Mama Larissa |
|
||
Gba Yomi Serge |
|
||
|
Kanté Souleymane |
|
|
Karamoko Kady Odrey |
|
||
Logon Koffi Jacques |
|
||
Lue Jean Franck |
|
||
Meledje Eloise |
|
||
N’cho Offossé Marie Claire |
|
||
Zamblé Lou Bouila Ludmilla Estelle |
|
||
Koffi Amoin Edwige |
|
||
Konan Affoué Prisca |
|
||
Konaté Lohia |
|
||
|
Konaté Maïdane |
|
|
N’chacou Eloge Landry |
|
||
N’gatta N’dri Affoubenou |
|
||
Kossonou Kouadio Charles |
|
||
Kouakou kouakou Serge |
|
||
Kouakou Nangoh Archil |
|
||
Kouamé Kouakou Armand |
|
||
Ouattara Ibrahima |
|
||
Soro Souleymane |
|
||
Kaffé Marie Thérèse Grace Ninetta |
|
||
|
Kouadio Kobenan Kouman Anicet |
|
|
Kouadio Kouadio Julien |
|
||
Ouattara Amadou |
|
||
Saraka Patrick Nogues |
|
||
Zoue Aristide |
|
||
Allou Thecle Martial |
|
||
Kouadio Konan Raymond |
|
||
Niamien Yao Charles Ulrich |
|
||
Yao Kouamé Leandre |
|
||
Yao N’goran Hervé |
|
||
|
Yapi Kra Marie Lucienne Aya |
|
La liste de td pour le deuxième semestre
Chef de td :
Sous-chef :
Groupe 2
N° |
Nom et prénom(s) |
note |
thèmes |
Anon Michael Stanislas |
|
AUSTRALOPITHECUS ANAMENSIS
AUSTRALOPITHECUS AFARENSIS
AUSTRALOPITHECUS AFRICANUS
AUSTRALOPITHECUS BAHRELGHAZALI
AUSTRALOPITHECUS GARHI
AUSTRALOPITHECUS ROBUSTUS
AUSTRALOPITHECUS AETHIOPICUS
AUSTRALOPITHECUS BOISEI
HOMO HABILIS
HOMO ERECTUS |
|
Anoua Apie Lea Fabienne |
|
||
Anoumou Kanga Prisca Valerie |
|
||
Bah Paoou Privat |
|
||
Boko Kobenan Axel Aymar |
|
||
Zakpa Christelle |
|
||
Akpoue Yao Alain |
|
||
Alabi Mohammed Nabil |
|
||
Amadou Coulibaly |
|
||
|
Bamba Fatoumata Sahib |
|
|
Ebrotie Stéphane |
|
||
Sery Anne Marie Josée |
|
||
Cissé Amboudrazac |
|
||
Coulibaly Dogbème Sory |
|
||
Digbeu Paule Rita |
|
||
Ettien Yah Pelagie |
|
||
Falé Djelou Axelle Sophia |
|
||
Konaté Mamadou |
|
||
Assouman Kouakou Bah Anicet Richmond |
|
||
|
Della Ange Estelle |
|
|
Demel Dany Clotilde Michelle |
|
||
Gbetibouo Liliane Andrée Bazia |
|
||
Kouamé Hauley Sorele Maforet |
|
||
Ouattara Yétuobien Aminata |
|
||
Cissé Moussa |
|
||
Dao Mohamed |
|
||
Daouda Ouattara |
|
||
Djé Ahou Ange |
|
||
Do Yves Roland |
|
||
|
Karaboué Syndou |
|
|
Camara Kassoum |
|
||
Coulibaly Zié Yacouba |
|
||
Dely Lomin Elodie |
|
||
Diallo Zakaria |
|
||
Kpan Jean Eudes |
|
||
Traoré Adama |
|
||
Ekra Kouadio Franck |
|
||
Guiénou Franck Sidoine |
|
||
Hien Hoho Clémence |
|
||
|
Kadjo Jean Jaures |
|
|
Kadjo Marie Ange |
|
||
Kossou Badio Marie Paule |
|
||
Aka Kangah Cynthia Carolle |
|
||
Akaffou Yao Kévin |
|
||
Koné Doclo Issouf |
|
||
Koné Domian |
|
||
Koné Salimata |
|
||
Kouamé Koffi Georges |
|
||
Akpoué Amenan Marie Michaelle |
|
||
|
Assoma Yao Landry |
|
|
Bie Guelany Larissa |
|
||
Sié Blanche Mauricette |
|
||
Yammoua Assama Claire |
|
||
Zouo Alida |
|
||
Amani Kouadio Yves |
|
||
Gnalla Aimé Fabrice |
|
||
Koné Founabigue Adama |
|
||
Touré Natchomitien Marie Laure |
|
||
Touré Zoumana |
|
||
|
Yao Bakan Léon Richard Ahué |
|
La liste de td pour le deuxième semestre
Chef de td :
Sous-chef :
Groupe 3
N° |
Nom et prénom(s) |
note |
Themes |
Amani Amenan Eudoxie |
|
AUSTRALOPITHECUS ANAMENSIS
AUSTRALOPITHECUS AFARENSIS
AUSTRALOPITHECUS AFRICANUS
AUSTRALOPITHECUS BAHRELGHAZALI
AUSTRALOPITHECUS GARHI
AUSTRALOPITHECUS ROBUSTUS
AUSTRALOPITHECUS AETHIOPICUS
AUSTRALOPITHECUS BOISEI
HOMO HABILIS
HOMO ERECTUS |
|
Bakayoko Zouandé Sigui Evariste |
|
||
Coulibaly N’golo Vamara |
|
||
Koné Nara Nitchiensy Sita |
|
||
Siaté Dukakis Brown |
|
||
Yoboué N’sou Hélène Edwige |
|
||
Assanvo Amoa N’guessan Stevenson |
|
||
Asséké N’doli Pierre |
|
||
Diabaté Drissa |
|
||
|
Koffi Michelle Audrey |
|
|
Koné Souleymane |
|
||
Kouakou Kouamé Martial Hervé |
|
||
Bini Kassoum |
|
||
Diomandé Fatou |
|
||
Diomandé Ulrich |
|
||
Doumbia Joris Kevin |
|
||
Guébi Dago Daniel |
|
||
Tiékoua Ouinzin Patrice |
|
||
Akaffou Yao Kevin |
|
||
|
Boa Koffi Raymond |
|
|
Kobéané Roger Fulgence |
|
||
Konan Yao Alain |
|
||
Kouassi N’guessan Fabrice |
|
||
N’takpé N’gbésso Elvis |
|
||
Ahouyao Jacob |
|
||
Koffi Charles Eloge |
|
||
Koffi Kouakou Modeste |
|
||
Koffi Kouakou Louis |
|
||
Kouadio Akissi Jocelyne |
|
||
|
Saouré Cynthia Maria |
|
|
Boua Gauh Aristide |
|
||
Gnadji Manuello Sem Amisse |
|
||
Goli Bi Sery Yves Désiré |
|
||
Koffi Konan Nogues |
|
||
Nouaman Assalé Charles Florent |
|
||
Yao Kouakou Arsène |
|
||
Koné Dibonan Eric |
|
||
Koné Ouaoui Anicette |
|
||
N’guessan Sandrine Raissa |
|
||
|
Ouattara Dioufongoba Soungalo |
|
|
Rabé Gorou Noel |
|
||
Yapo Bahou Francis Blanchard |
|
||
Aké Abasson Berengère Gethème |
|
||
Assi Sora Anne Clémence |
|
||
Boli Ange Mickhael |
|
||
Douffi Hugues Armand |
|
||
Kouabénan Frédéric |
|
||
Kouao Anoh Randof |
|
||
Diaby Sériba |
|
||
|
Dion Christelle Andrey Stéphanie |
|
|
Djako Koutouan Marilyne |
|
||
Gbeny Emmanuel |
|
||
Memel Marius Bonaventure Essoh |
|
||
N’gotta Claude Maguette |
|
||
Adaye Kouamé Charles |
|
||
Kaba Mohamed |
|
||
Koutouan Marie Christelle |
|
||
Tanoh Badou Estelle |
|
||
Yeo Fatoumata Odile |
|
||
|
Zoh Monhon Guei Wilfrid |
|
La liste de td pour le deuxième semestre
Chef de td :
Sous-chef :
Groupe 4
N° |
Nom et prénom(s) |
note |
themes |
Guey Mohon Jean Rousseau |
|
AUSTRALOPITHECUS ANAMENSIS
AUSTRALOPITHECUS AFARENSIS
AUSTRALOPITHECUS AFRICANUS
AUSTRALOPITHECUS BAHRELGHAZALI
AUSTRALOPITHECUS GARHI
AUSTRALOPITHECUS ROBUSTUS
AUSTRALOPITHECUS AETHIOPICUS
AUSTRALOPITHECUS BOISEI
HOMO HABILIS
HOMO ERECTUS
|
|
Koffi Anvi Kouadio Arnold |
|
||
Yao Koffi Lucien |
|
||
Yapi Apo Sandrine |
|
||
Yapo Dambra N’tamon Marie Gisèle |
|
||
Youkou Hié séraphin |
|
||
Amon Yaba Martine |
|
||
Bleu Francis |
|
||
Tapé Gnoleba Armel |
|
||
|
Bamba Djakaridja |
|
|
Bamba Ibrahim Sory |
|
||
Kassi Messou Agathe Stéphanie |
|
||
Koffi Kouassi Alex Lionnel |
|
||
Koffi N’guessan Engenord |
|
||
Kouadio Kouassi Amadou |
|
||
Ouattara Baba Ali Hawa |
|
||
Tanou Eunice Jessica Dayane |
|
||
Tapily Hawa Frédérique |
|
||
Aman Koco Christina Agnès |
|
||
|
Koffi Kouassi Romaric |
|
|
Konan Kan Jean Marc |
|
||
Koné Vah Karamoko |
|
||
Kouakou Koffi Eugène |
|
||
Kouamé Fatamissou Yao Florent |
|
||
Adaye Hassane |
|
||
Goho Ahmed |
|
||
Gueu Kousseu Didier |
|
||
Madou Zadi Cyrille Medard |
|
||
N’zi N’zi Jean Pierre |
|
||
|
Oli Nadje Jules César |
|
|
Ahouré Akouba Lydia |
|
||
Assalé Kris |
|
||
Bamba Ismael |
|
||
Koné Houmou |
|
||
Koné Koyan Ramata |
|
||
Kouakou Yah Serge Bienvenu |
|
||
Kouamé Bosson Clément |
|
||
Kouandé Yah Florentine Ophelia |
|
||
Kpan Jean Eudes |
|
||
|
Traoré Yaya |
|
|
Wognin Vintchevy Marguerite |
|
||
Yapo Ayé Clovis Depaul |
|
||
Abli Guy Roland Cédrick |
|
||
Dago Josiane |
|
||
Kama Bi Christain Ghislain |
|
||
Yao N’taho Judith Mariana |
|
||
Yapo Tanon Emmanuel |
|
||
Yebe Yebe Jean Jacques |
|
||
Guiryeoulou Toh Bruth Freego |
|
||
|
Koffi Boris |
|
|
Kouablan Malan Dieudonné |
|
||
Kouakou Michel Elizé |
|
||
Kouakou Yao Nicolas |
|
||
Yapi Boni Paterne Ulrich |
|
||
Ehoussou Nango Armel |
|
||
Ekissi Okoma Yves |
|
||
Kouadio Tanoh Yao |
|
||
Kouaho Dadji Jacob Grégoire |
|
||
Kouakou Akissi Isabelle |
|
||
|
Yapo Assi Eudes Martial |
|
La liste de td pour le deuxième semestre
Chef de td :
Sous-chef :
Groupe 5
N° |
Nom et prénom(s) |
note |
themes |
Aka Konan Nestor |
|
AUSTRALOPITHECUS ANAMENSIS
AUSTRALOPITHECUS AFARENSIS
AUSTRALOPITHECUS AFRICANUS
AUSTRALOPITHECUS BAHRELGHAZALI
AUSTRALOPITHECUS GARHI
AUSTRALOPITHECUS ROBUSTUS
AUSTRALOPITHECUS AETHIOPICUS
AUSTRALOPITHECUS BOISEI
HOMO HABILIS
HOMO ERECTUS |
|
Allechi N’guessan Joseph |
|
||
Boua Koffi Raymond |
|
||
Keita Mamadou Richard |
|
||
Ouattara SiakaKouakou Michel Elizé |
|
||
Sanhan désannene Tatiana |
|
||
Don G. Aristide |
|
||
Gue Kapeu Yannick |
|
||
Konan Yao Patrick |
|
||
|
Kouadio Kouassi Jean Roland |
|
|
Kouamé Kouakou Franck |
|
||
Kouassi Effoussou Aquilas |
|
||
Bah Privat |
|
||
Blao Axel David Privat |
|
||
Coulibaly Karidja |
|
||
Coulibaly Zié Chedna Ali |
|
||
Fofana Mohamadou |
|
||
Goulia Tanguy Serge |
|
||
Akoukpé Séka Bodien |
|
||
|
Coulibaly Hassane |
|
|
Gnagne Patrick Démausard |
|
||
Gnamene Onoki Gisel Pebeca |
|
||
Koffi N’goran |
|
||
Kouassi Affoué Irennée |
|
||
|
|
||
Kouadio Hugues Armand |
|
||
Kouassi Beyouvie Poceline Evodie |
|
||
Kpra Josephine |
|
||
N’cho Offossé Marie Claire |
|
||
|
Sika Ahou Cyrille Prudence Larissa |
|
|
Aminan Assao Jacques |
|
||
Coulibaly Siaka |
|
||
Diarrassouba Dogotchinin Adama |
|
||
Kouakou Koffi Eugène |
|
||
Yao Kan Paul Othniel |
|
||
Yéné Flores |
|
||
Kouakou Manassé |
|
||
Kouakou N’gouan Florent |
|
||
Kouamé Brou Marius |
|
||
|
Kouamé Koffi Georges |
|
|
Kouamé Kouassi Anicet Habib |
|
||
Kouamé Simplice |
|
||
Traoré Koti Zouwola Ismael |
|
||
Trayé Bi Boli Loui Paterne |
|
||
Vehi Julien |
|
||
Gue Guede Raymond |
|
||
Fofana Kassoum |
|
||
Drigbe Leto Maguy |
|
||
Gonnet Mendez Patrick |
|
||
|
Goulia Rodrigue |
|
|
Goly Nonin Laure Ange Christelle |
|
||
Amina Nissan Diomande |
|
||
Tape Yebly Beguy Ruth |
|
||
Adaye Kouame Charles |
|
||
Sylla Yacouba |
|
||
Ouattara Siaka |
|
||
Bakayoko Fatou |
|
||
Kouame Brou Marius |
|
||
|
|
||
|
|
|
La liste de td pour le deuxième semestre
Chef de td :
Sous-chef :
Groupe 6
N° |
Nom et prénom(s) |
note |
thèmes |
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|
EVENEMENT A VENIR
LE DELEGUE TIENT A INFORMER TOUS LES ETUDIANTS QU'UNE GRANDE SORTIE SERA SE ORGANISEE SUR LA BELLE VILLE HISTORIQUE DE GRAND-BASSAM EN VU DE TERMINER L ANNEE UNIVERSITAIRE EN BEAUTE .
DONC RESTER A L ECOUTE ET SVP PRIER DE VOUS CONCENTRER SUR VOS DIFFERENTES COMPOSITIONS AFIN QUE NOS ADMISSIONS PUISSENT RENDRE LA FETE TRES BELLE .
NB ; LA PRESENCE DE CERTAINS DOCTEURS SERA OBSERVEE ET D AUTRES SURPRISES DE MARQUES AURONT LIEU
RESTER A L ECOUTE .............................................
EVARISTE BAKAYOKO
Examen de Dr Ntain Jeanne
LA COMPOSITION DE DR NTAIN JEANNE EST PREVU POUR CE LUNDI 17 JUIN 2013 A L AMPHI NIANGORAN BOUA . BONNE CHANCE A TOUS .
Td Dr GOH
La liste de td pour le deuxième semestre ( Dr goh )
Chef de td :
Sous-chef :
Groupe 1
N° |
Nom et prénom(s) |
note |
thèmes |
Abri Serge Olivier |
|
L’albinisme |
|
Adagra Niangoran Antoine |
|
||
Adopo Achi Christian |
|
||
Atséby Ayékoué Evariste |
|
||
Depry Henry Joel |
|
||
Késsé Ahou Marina Esperance |
|
||
Assouboudini Bini Kobenan |
|
La dépigmentation |
|
Atébi Johane Olivia Stephanie |
|
||
Bagnon Claude Josiane |
|
||
|
Bahi Satone Jean Louis |
|
|
Bakayoko Salimata |
|
||
Bamba Alassane Ahmed |
|
||
Anassé N’drian Patrice Elisée |
|
Les marqueurs sanguins |
|
Anon Christelle Euphrasie |
|
||
Blédou Brou Ehivet Senen |
|
||
Dion Mekapeu Jennifer |
|
||
Konan Kouamé Simplice |
|
||
Kouassi Yao Alexis |
|
||
Acho Seka Ghislain |
|
Le racisme scientifique |
|
|
Bosson Gnagowan Charlotte |
|
|
Brou Abenin Mathieu |
|
||
Brou Kouassi Brice Raymond |
|
||
Coulibaly Gbon Nassougo |
|
||
Coulibaly Obonan Daniel |
|
||
Daplé Voltaire |
|
La discrimination positive |
|
Dogbo Abi Mangle Quentin Adrien |
|
||
Dosso Koko |
|
||
Dosso Mama Larissa |
|
||
Gba Yomi Serge |
|
||
|
Kanté Souleymane |
|
|
Karamoko Kady Odrey |
|
Les maladies héréditaires |
|
Logon Koffi Jacques |
|
||
Lue Jean Franck |
|
||
Meledje Eloise |
|
||
N’cho Offossé Marie Claire |
|
||
Zamblé Lou Bouila Ludmilla Estelle |
|
||
Koffi Amoin Edwige |
|
L’évolutionnisme en bioanthropologie |
|
Konan Affoué Prisca |
|
||
Konaté Lohia |
|
||
|
Konaté Maïdane |
|
|
N’chacou Eloge Landry |
|
||
N’gatta N’dri Affoubenou |
|
||
Kossonou Kouadio Charles |
|
L’endogamie |
|
Kouakou kouakou Serge |
|
||
Kouakou Nangoh Archil |
|
||
Kouamé Kouakou Armand |
|
||
Ouattara Ibrahima |
|
||
Soro Souleymane |
|
||
Kaffé Marie Thérèse Grace Ninetta |
|
L’eugénisme |
|
|
Kouadio Kobenan Kouman Anicet |
|
|
Kouadio Kouadio Julien |
|
||
Ouattara Amadou |
|
||
Saraka Patrick Nogues |
|
||
Zoue Aristide |
|
||
Allou Thecle Martial |
|
Charles Darwin |
|
Kouadio Konan Raymond |
|
||
Niamien Yao Charles Ulrich |
|
||
Yao Kouamé Leandre |
|
||
Yao N’goran Hervé |
|
||
|
Yapi Kra Marie Lucienne Aya |
|
La liste de td pour le deuxième semestre( Dr goh )
Chef de td :
Sous-chef :
Groupe 2
N° |
Nom et prénom(s) |
note |
thèmes |
Anon Michael Stanislas |
|
L’albinisme |
|
Anoua Apie Lea Fabienne |
|
||
Anoumou Kanga Prisca Valerie |
|
||
Bah Paoou Privat |
|
||
Boko Kobenan Axel Aymar |
|
||
Zakpa Christelle |
|
||
Akpoue Yao Alain |
|
La dépigmentation |
|
Alabi Mohammed Nabil |
|
||
Amadou Coulibaly |
|
||
|
Bamba Fatoumata Sahib |
|
|
Ebrotie Stéphane |
|
||
Sery Anne Marie Josée |
|
||
Cissé Amboudrazac |
|
Les marqueurs sanguins |
|
Coulibaly Dogbème Sory |
|
||
Digbeu Paule Rita |
|
||
Ettien Yah Pelagie |
|
||
Falé Djelou Axelle Sophia |
|
||
Konaté Mamadou |
|
||
Assouman Kouakou Bah Anicet Richmond |
|
Le racisme scientifique |
|
|
Della Ange Estelle |
|
|
Demel Dany Clotilde Michelle |
|
||
Gbetibouo Liliane Andrée Bazia |
|
||
Kouamé Hauley Sorele Maforet |
|
||
Ouattara Yétuobien Aminata |
|
||
Cissé Moussa |
|
La discrimination positive |
|
Dao Mohamed |
|
||
Daouda Ouattara |
|
||
Djé Ahou Ange |
|
||
Do Yves Roland |
|
||
|
Karaboué Syndou |
|
|
Camara Kassoum |
|
Les maladies héréditaires |
|
Coulibaly Zié Yacouba |
|
||
Dely Lomin Elodie |
|
||
Diallo Zakaria |
|
||
Kpan Jean Eudes |
|
||
Traoré Adama |
|
||
Ekra Kouadio Franck |
|
L’évolutionnisme en bioanthropologie |
|
Guiénou Franck Sidoine |
|
||
Hien Hoho Clémence |
|
||
|
Kadjo Jean Jaures |
|
|
Kadjo Marie Ange |
|
||
Kossou Badio Marie Paule |
|
||
Aka Kangah Cynthia Carolle |
|
L’endogamie |
|
Akaffou Yao Kévin |
|
||
Koné Doclo Issouf |
|
||
Koné Domian |
|
||
Koné Salimata |
|
||
Kouamé Koffi Georges |
|
||
Akpoué Amenan Marie Michaelle |
|
L’eugénisme |
|
|
Assoma Yao Landry |
|
|
Bie Guelany Larissa |
|
||
Sié Blanche Mauricette |
|
||
Yammoua Assama Claire |
|
||
Zouo Alida |
|
||
Amani Kouadio Yves |
|
Charles Darwin |
|
Gnalla Aimé Fabrice |
|
||
Koné Founabigue Adama |
|
||
Touré Natchomitien Marie Laure |
|
||
Touré Zoumana |
|
||
|
Yao Bakan Léon Richard Ahué |
|
La liste de td pour le deuxième semestre( Dr goh )
Chef de td :
Sous-chef :
Groupe 3
N° |
Nom et prénom(s) |
note |
Themes |
Amani Amenan Eudoxie |
|
L’albinisme |
|
Bakayoko Zouandé Sigui Evariste |
|
||
Coulibaly N’golo Vamara |
|
||
Koné Nara Nitchiensy Sita |
|
||
Siaté Dukakis Brown |
|
||
Yoboué N’sou Hélène Edwige |
|
||
Assanvo Amoa N’guessan Stevenson |
|
La dépigmentation |
|
Asséké N’doli Pierre |
|
||
Diabaté Drissa |
|
||
|
Koffi Michelle Audrey |
|
|
Koné Souleymane |
|
||
Kouakou Kouamé Martial Hervé |
|
||
Bini Kassoum |
|
Les marqueurs sanguins |
|
Diomandé Fatou |
|
||
Diomandé Ulrich |
|
||
Doumbia Joris Kevin |
|
||
Guébi Dago Daniel |
|
||
Tiékoua Ouinzin Patrice |
|
||
Akaffou Yao Kevin |
|
Le racisme scientifique |
|
|
Boa Koffi Raymond |
|
|
Kobéané Roger Fulgence |
|
||
Konan Yao Alain |
|
||
Kouassi N’guessan Fabrice |
|
||
N’takpé N’gbésso Elvis |
|
||
Ahouyao Jacob |
|
La discrimination positive |
|
Koffi Charles Eloge |
|
||
Koffi Kouakou Modeste |
|
||
Koffi Kouakou Louis |
|
||
Kouadio Akissi Jocelyne |
|
||
|
Saouré Cynthia Maria |
|
|
Boua Gauh Aristide |
|
Les maladies héréditaires |
|
Gnadji Manuello Sem Amisse |
|
||
Goli Bi Sery Yves Désiré |
|
||
Koffi Konan Nogues |
|
||
Nouaman Assalé Charles Florent |
|
||
Yao Kouakou Arsène |
|
||
Koné Dibonan Eric |
|
L’évolutionnisme en bioanthropologie |
|
Koné Ouaoui Anicette |
|
||
N’guessan Sandrine Raissa |
|
||
|
Ouattara Dioufongoba Soungalo |
|
|
Rabé Gorou Noel |
|
||
Yapo Bahou Francis Blanchard |
|
||
Aké Abasson Berengère Gethème |
|
L’endogamie |
|
Assi Sora Anne Clémence |
|
||
Boli Ange Mickhael |
|
||
Douffi Hugues Armand |
|
||
Kouabénan Frédéric |
|
||
Kouao Anoh Randof |
|
||
Diaby Sériba |
|
L’eugénisme |
|
|
Dion Christelle Andrey Stéphanie |
|
|
Djako Koutouan Marilyne |
|
||
Gbeny Emmanuel |
|
||
Memel Marius Bonaventure Essoh |
|
||
N’gotta Claude Maguette |
|
||
Adaye Kouamé Charles |
|
Charles Darwin |
|
Kaba Mohamed |
|
||
Koutouan Marie Christelle |
|
||
Tanoh Badou Estelle |
|
||
Yeo Fatoumata Odile |
|
||
|
Zoh Monhon Guei Wilfrid |
|
La liste de td pour le deuxième semestre ( Dr goh )
Chef de td :
Sous-chef :
Groupe 4
N° |
Nom et prénom(s) |
note |
themes |
Guey Mohon Jean Rousseau |
|
L’albinisme |
|
Koffi Anvi Kouadio Arnold |
|
||
Yao Koffi Lucien |
|
||
Yapi Apo Sandrine |
|
||
Yapo Dambra N’tamon Marie Gisèle |
|
||
Youkou Hié séraphin |
|
||
Amon Yaba Martine |
|
La dépigmentation |
|
Bleu Francis |
|
||
Tapé Gnoleba Armel |
|
||
|
Bamba Djakaridja |
|
|
Bamba Ibrahim Sory |
|
||
Kassi Messou Agathe Stéphanie |
|
||
Koffi Kouassi Alex Lionnel |
|
Les marqueurs sanguins |
|
Koffi N’guessan Engenord |
|
||
Kouadio Kouassi Amadou |
|
||
Ouattara Baba Ali Hawa |
|
||
Tanou Eunice Jessica Dayane |
|
||
Tapily Hawa Frédérique |
|
||
Aman Koco Christina Agnès |
|
Le racisme scientifique |
|
|
Koffi Kouassi Romaric |
|
|
Konan Kan Jean Marc |
|
||
Koné Vah Karamoko |
|
||
Kouakou Koffi Eugène |
|
||
Kouamé Fatamissou Yao Florent |
|
||
Adaye Hassane |
|
La discrimination positive |
|
Goho Ahmed |
|
||
Gueu Kousseu Didier |
|
||
Madou Zadi Cyrille Medard |
|
||
N’zi N’zi Jean Pierre |
|
||
|
Oli Nadje Jules César |
|
|
Ahouré Akouba Lydia |
|
Les maladies héréditaires |
|
Assalé Kris |
|
||
Bamba Ismael |
|
||
Koné Houmou |
|
||
Koné Koyan Ramata |
|
||
Kouakou Yah Serge Bienvenu |
|
||
Kouamé Bosson Clément |
|
L’évolutionnisme en bioanthropologie |
|
Kouandé Yah Florentine Ophelia |
|
||
Kpan Jean Eudes |
|
||
|
Traoré Yaya |
|
|
Wognin Vintchevy Marguerite |
|
||
Yapo Ayé Clovis Depaul |
|
||
Abli Guy Roland Cédrick |
|
L’endogamie |
|
Dago Josiane |
|
||
Kama Bi Christain Ghislain |
|
||
Yao N’taho Judith Mariana |
|
||
Yapo Tanon Emmanuel |
|
||
Yebe Yebe Jean Jacques |
|
||
Guiryeoulou Toh Bruth Freego |
|
L’eugénisme |
|
|
Koffi Boris |
|
|
Kouablan Malan Dieudonné |
|
||
Kouakou Michel Elizé |
|
||
Kouakou Yao Nicolas |
|
||
Yapi Boni Paterne Ulrich |
|
||
Ehoussou Nango Armel |
|
Charles Darwin |
|
Ekissi Okoma Yves |
|
||
Kouadio Tanoh Yao |
|
||
Kouaho Dadji Jacob Grégoire |
|
||
Kouakou Akissi Isabelle |
|
||
|
Yapo Assi Eudes Martial |
|
La liste de td pour le deuxième semestre ( Dr goh )
Chef de td :
Sous-chef :
Groupe 5
N° |
Nom et prénom(s) |
note |
themes |
Aka Konan Nestor |
|
L’albinisme |
|
Allechi N’guessan Joseph |
|
||
Boua Koffi Raymond |
|
||
Keita Mamadou Richard |
|
||
Ouattara SiakaKouakou Michel Elizé |
|
||
Sanhan Koffi Raymond |
|
||
Don G. Aristide |
|
La dépigmentation |
|
Gue Kapeu Yannick |
|
||
Konan Yao Patrick |
|
||
|
Kouadio Kouassi Jean Roland |
|
|
Kouamé Kouakou Franck |
|
||
Kouassi Effoussou Aquilas |
|
||
Bah Privat |
|
Les marqueurs sanguins |
|
Blao Axel David Privat |
|
||
Coulibaly Karidja |
|
||
Coulibaly Zié Chedna Ali |
|
||
Fofana Mohamadou |
|
||
Goulien Tanguy Serge |
|
||
Akoukpé Séka Bodien |
|
Le racisme scientifique |
|
|
Coulibaly Hassane |
|
|
Gnagne Patrick Démausard |
|
||
Gnamene Onoki Gisel Pebeca |
|
||
Koffi N’goran |
|
||
Kouassi Affoué Irennée |
|
||
Kouablan Malan Dieudonné |
|
La discrimination positive |
|
Kouadio Hugues Armand |
|
||
Kouassi Beyouvie Poceline Evodie |
|
||
Kpra Josephine |
|
||
N’cho Offossé Marie Claire |
|
||
|
Sika Ahou Cyrille Prudence Larissa |
|
|
Aminan Assao Jacques |
|
Les maladies héréditaires |
|
Coulibaly Siaka |
|
||
Diarrassouba Dogotchinin Adama |
|
||
Kouakou Koffi Eugène |
|
||
Yao Kan Paul Othniel |
|
||
Yéné Flores |
|
||
Kouakou Manassé |
|
L’évolutionnisme en bioanthropologie |
|
Kouakou N’gouan Florent |
|
||
Kouamé Brou Marius |
|
||
|
Kouamé Koffi Georges |
|
|
Kouamé Kouassi Anicet Habib |
|
||
Kouamé Simplice |
|
||
Traoré Koti Zouwola Ismael |
|
L’endogamie |
|
Trayé Bi Boli Loui Paterne |
|
||
Vehi Julien |
|
||
Gue Guede Raymond |
|
||
Fofana Kassoum |
|
||
Drigbe Leto Maguy |
|
||
Gonnet Mendez Patrick |
|
L’eugénisme |
|
|
Goulia Rodrigue |
|
|
Goly Nonin Laure Ange Christelle |
|
||
Amina Nissan Diomande |
|
||
Tape Yebly Beguy Ruth |
|
||
Adaye Kouame Charles |
|
||
Sylla Yacouba |
|
Charles Darwin |
|
Ouattara Siaka |
|
||
Bakayoko Fatou |
|
||
Kouame Brou Marius |
|
||
|
|
||
|
|
|
La liste de td pour le deuxième semestre
Chef de td :
Sous-chef :
Groupe 6
N° |
Nom et prénom(s) |
note |
thèmes |
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RESULTAT DES RECLAMATION ( Dr Kabore )
RECLAMATIONS T.D.
UE INITIATION EN ARCHEOLOGIE : Ajout de notes après réclamations
NOTES
Yammoua Assama Claire 14
Konaté Lohia 13
Assouman Kouakou Bah Anicet Richmond 12
Amani Kouadio Yves 14
Amian Assoa Jacques 14
Amina Nissan Diomandé 14
Guey Mohon Jeau Rousseau 12
Koffi Anvi Kouadio Arnold 12
Noutchawo olive Flore 12
N’Dja Ahou Cyrilee 12
Koffi Borice Jean Pernold 12
Aké Abasson Bérengère jetheme 12
Kouamé Bosson Clément 12
Koutoun Marie Christelle D. A. 12
Digbeu Paul Rita 12
Urgent urgent M Diallo Cheik n’est pas connu. Il n’a pas de note donc la note 12 est annulée
UE Théories en archéologie :Epistemologie TD
KOUAKOU KOUAME MARTIAL HERVE au lieu de KOUAKOU KOUAKOU AIME epistémologie 11
Diaby Sériba 12
Asséké N’doli Pierre 13
Zouo Alida 11
Yao Bakan Leon Richard Ahué 11
Kouamé Brou Marius 13
Koutouan Marie Christelle 13
Yao N’Taho Judith Mariama 13
Traoré Adama 13
Kouamé Bosson Clément 13
Kouamé Habib Anicet 13
Adagra Niangoran Antoine Vianney 13
Asséké N’Doli 13
Adayé Hassane 13
Adayé Kouamé 13
Cissé Moussa 13
Dao Mohamed Lamine 13
Cissé Moussa 13
Djé Ahou Ange Mireille 13
Daouda Ouattara 13
Do Yves Roland
Coulibaly Dogbeme Sory 12
Touré Zoumana 12
Yao N’Goran Hervé 12
Yao Kouamé Léandre 12
Yapi Kra Marie Lucienne Aya 12
N’chacou Eloge Landry 12
Kpra Deda Josephine 12
Niamien Yao Charles 12
Oli Nadjé Jules Cesar 12
Memen Marius Bonaventure Essoh 13
N’Gotta Atchollou Claude 13
Coulibaly Zye Yacouba 11
Demel Dany 11
Dosso KOKO 11
Dely Elodie Lomin 11
Goly Monin Laure 11
Koffi Kouassi Romaric 13
Konan Affoué Prisca 13
Konan Kan Jean Marc Patrick 13
Koné Nitchensy Nara Sita 13
CORRECTION DE NOM :
Dogo Abi Manglé Quentin Adrien au lieu de Dogbo Abi Quentin
Geu Kounseu Didier au lieu de Geu Didier
Gue Guédé Raymond au lieu de Gue Guédé
KOUAKOU KOUAME MARTIAL HERVE au lieu de KOUAKOU KOUAKOU AIME epistémologie
Bah Paou Privat au lieu de Boh Paout Privat
Kouakou N’Gouan Florent au lieu de Kouakou Florent
Memel Marius Bonaventure Esso au lieu de Memel Bonaventure ou Memel Marius
Yapi Kra Marie Lucienne Aya au lieu de Yapi Kra Lucienne.
Djako Koutouan Marilyne au lieu de Djako Marilyne
Doua Gauh Aristide au lieu de Doua Aristide
Boko Kobenan Axel Aymar au lieu de Boko Kobenan Axel
Allou Teché Martial au lieu de Allou Martial
Brou Kouassi Brice Yves Raymond au lieu de Brou Kouassi Brice
Kouamé Hauley Sorèle au lieu de Kouamé Sorelle
Ouattara Yetuotien Aminata au lieu de Ouattara Aminata
Ekra Kouadio Franck au lieu de Ekra Kouassi Franck
Siaté Dukakis Brown au lieu de Siata Brown ou Sialé Dukakis
Aké Abasson Berengere au lieu de Aké Berangere
Assouman Kouakou Bah Anicet Richmond au lieu de Assouman Bah Anicet Richmond
Amani Kouadio Yves au lieu de Amani Kouassi Yves
Yao Bakan Léon Richard Ahué au lieu de Yao Bakan
Yao N’taho Judith Mariana au lieu de Yao N’taho Judith
Kofii Konan Nogues au lieu de Koffi Nogues
Yéo Fatoumata Odile au lieu de Yéo Fatoumata
Koné Koyan Ramata au lieu de Koné Ramata
Nouaman Assalé Charles-Florant au lieu de Nouaman Assalé
Koffi N’Guessan Engenord au lieu de Koffi N’Guessan Egenord